CALCUL DES POINTS ◊
Age : 6
Rang social : 3
Expérience : 5
Physique : 6
Total : 20

◊ RÉPARTITION DES COMPÉTENCES
• Force : 5
• Vitesse : 4
• Agilité : 4
• Puissance (maîtrise du don inhérent à sa meute) : 0
• Contrôle de son loup intérieur : 2
• Manipulation aura : 0
• Combat : 5
• Piratage informatique : 7
• Maîtrise des plantes : 7

Piratage informatique
Maîtrise des plantes 

Son enfance en Suède est probablement similaire à beaucoup d’autres… enfin du moins similaire à celles d’autres enfants issus de familles de chasseurs. Apprendre la haine des loups et combien ils sont dangereux et vils. Ils allaient même jusqu’à inventer des histoires pour terrifier les gosses. Le soir, après l’école, aller s’entrainer à utiliser une/plusieurs armes... en commençant par des armes en bois ou en plastique, avant d’en venir à des armes très légèrement tranchantes, puis de vraies armes. Les armes, plus dangereuses ne vinrent que plus tard, lorsqu’il eut une petite dizaine d’années. Il fallait également travailler l’endurance, savoir reconnaître les marques de pas, comment les pister, comment "les" avoir sans se faire tuer. La famille de Sevastyan était en plus spécialisée dans les poisons, alors il apprenait les mélanges, il voyait ce qu’ils faisaient sur les loups –pas grand-chose généralement ou pendant juste quelques secondes grâce à leur super métabolisme de superméchant-.

Les années avaient passé, parmi ses plus proches amis il y avait Torvald avec qui il passait pas mal de temps : fils de chasseur qui avait le même que lui et un caractère plutôt sympathique, c’était rare. Vers leurs 17 ans ils se découvrirent une attirance commune, mais être gay au lycée ce n’était déjà pas simple à assumer, mais en plus en étant « chasseur », cela craignait encore plus. Les hommes se devaient être virils, forts, avoir des gosses pour continuer à battre ces Monstres de loups. Ses frères s’en chargeraient aussi pour lui. Il était jeune, amoureux, il voulait en profitait. Tant pis si cela faisait parlait, c’était sa vie, son choix.
Une fois son diplôme en poche, il choisit de prendre des cours à distance en herboristerie. Cela aiderait sa famille également : mieux connaître les plantes,  pourrait aider aussi bien à créer des poisons qu’à soigner certaines blessures, comme au temps d’autrefois. Il en profita pour prendre un appartement, toujours dans la même ville, mais à un kilomètre ou deux de chez ses parents histoire d’avoir un peu d’intimité. Ses parents n’étaient pas trop pour cette relation avec Torvald, mais ils avaient bien compris que braquer Sevastyan serait le perdre et perdre un chasseur. Trop rares ils étaient, ils s’y feraient, voilà ce qu’ils avaient dit, mais ils ne voulaient pas les voir ensemble dans leur maison. Il ne fallait pas non plus abuser. Avec ces cours à distance, il se trouva un petit job qui lui servit également de stage, chez un herboriste. Ce n’était pas très bien payé, mais cela suffisait à payer le loyer, et histoire de pouvoir manger sans quémander trop d’argent à ses parents, il avait trouvé le filon de faire quelques petites arnaques sur internet. Il choisissait ses cibles avec précision, et vu qu’il avait toujours été doué en informatique, qu’il surfait dans le deep web, ne pas se faire trouver n’était généralement pas trop difficile. Il y allait avec parcimonie. Ne pas se faire repérer. Jamais.

Finalement, lorsqu’ils eurent 20 ans, le couple aménagea ensemble, tout en essayant de rester discret, dans leur milieu cela valait probablement mieux. Ils n’étaient pas le genre de couples tape à l’œil qui allaient s’embrasser en public. Si certains chasseurs préféraient les éviter sait-on jamais qu’ils soient atteints d’une maladie qui s’attrape –ironie, triste méconnaissance de la réalité-, d’autres les acceptaient encore bien qu’ils préfèrent aussi bien l’un et l’autre travailler qu’en duo. Leur duo. Ils se connaissaient par cœur, ils se complétaient. Torvald couvrait ses arrières, vérifiait toujours qu’il ne risquait rien, qu’un « ennemi » n’arrivait pas, tandis que lui pouvait achever sa proie –ou tester un poison- sans avoir à surveiller ses arrières.

A 27 ans, ils se mariaient dans une mini cérémonie qui comprenait très peu de personnes : déjà ils n’avaient pas spécialement les moyens et en plus, là encore ils préféraient rester discrets, c’est pour cela également qu’ils choisirent également de garder chacun leur propre nom de famille. Moins choquant, moins voyant, plus passe partout. Les choses allaient plutôt bien, entre leurs boulots, leur vie privée et leurs actions avec les chasseurs de leur ville…

Mais parfois une seule petite erreur technique peut tout chambouler.
Juin 2018, ils étaient partis chasser, comme d’habitude. Le même opératoire, qui était totalement rodé… mais que se passe-t-il quand le matériel tombe à moitié en panne ? Il allait achever un loup, le poison administré n’ayant absolument pas marché, l’oreillette qu’il avait dans l’oreille qui servait à communiquer avec Torvald, à l’avertir en cas de danger grésilla, mais sans message distinct : Tor’, tu sais très bien que je ne comprends pas le Krugon, alors soit plus explicite. quelques instants passèrent et rien. Il grogna avant de serrer d’un peu plus près son arme. Un autre loup pouvait très bien se cacher dans les environs, comme il ne pouvait rien il y avoir. Il tira sur sa cible blessée et quelques instants plus tard  il se fit sauter dessus et une douleur indescriptible, tant elle était forte, dans le flanc naquit. Il avait l’impression d’avoir le souffle coupé. Le loup était sur lui mordant ardemment dans sa chair. Le fusil qu’il tenait était bien loin, mais il lui restait une arme qu’il gardait toujours à portée de main, il planta le petit couteau qu’il gardait dans sa manche dans le cou de l’animal essayant de viser sa carotide.
Les secondes passèrent, longues, trop longues, tandis qu’ils avaient l’impression que la Bête lui arrachait les viscères.
La prise diminua, avant de quasiment cesser.
Il baignait dans le sang, dans le sien, dans le celui du loup. Il aurait voulu pouvoir bouger, mais n’en avait pas la force. Il allait crever, même si Torvald le retrouvait, il était sûr de mourir.
Sa vision se brouilla rapidement, la douleur toujours présente l’emporta sur le reste et il resta là, inconscient.

Il se réveilla, dans un lit… chez lui. L’esprit toujours embrouillé, son corps toujours douloureux au possible. Il ne savait pas combien de temps il était resté dans les vapes, mais il avait l’impression que quelque chose avait changé sans qu’il puisse mettre le doigt dessus. Le visage de Tor ne tarda pas à apparaitre, flou, beaucoup trop flou pour les forces qui lui restaient, il referma les yeux mais ce fut son odeur qui lui resta en tête comment t’as réussi à… il se coupa dans phrase, même parler était douloureux. L’autre garçon comprendrait la question, et lui craignait la réponse.
Loup, comme ces bêtes, voilà ce qu’il était devenu, voilà pourquoi il avait survécu. Il était devenu un de ces cauchemars ambulants. La première réaction fut la panique, la peur de faire du mal à ses proches, de se transformer en ces êtres sanguinaires. Et s’il blessait Tor ? S’il faisait du mal à ses amis, ou à de pauvres humains innocents ? Et puis, il ne fallait pas se leurrer, il ne pourrait pas demander de l’aide aux loups de la ville, ils l’emmèneraient tout droit à l’échafaud.

La peur ne le quittait plus, d’autant plus qu’il avait à présent un tempérament plus virulent, il s’emportait plus facilement parfois sans raison. Il avait gagné en force et en vitesse si bien que même entrainé Tor’ pourrait être blessé par sa faute… ou plutôt par la faute du Loup qui le rongeait.
Forcément, les chasseurs découvrirent rapidement son changement, sa nouvelle… disons nature. Ils voulaient l’abattre, il était devenu potentiellement dangereux, potentiellement un traître. Ils n’avaient pas tort, il n’était plus trop sûr de lui-même, de ce qu’il pourrait faire ou pas. Il comprenait ce choix, mais il savait aussi qu’ils ne voyaient pas qu’il pouvait être un atout pour eux. Certes il était devenu Loup, mais son cœur était toujours pour la cause Chasseur.  Torvald, leur proposa alors une sorte de deal : Sevastyan pouvait intégrer à présent sans souci une meute et prendre toutes les informations dont ils avaient besoin. En Suède c’était probablement trop risqué, et les chasseurs ne voulaient pas risquer un changement de camps. Ils acceptèrent de le laisser en vie sous la condition qu’ils changent de pays et qu’ils donne des nouvelles par les moyens « habituels », aka en termes très codifiés sur un « site » surprotégé.

Ils voyagèrent de ville en ville d’abord en Suède, puis en Finlande, essayant de trouver un coin qui leur conviendrait, mais ce nouveau pays ne leur convenait pas, ils bifurquèrent donc en Norvège, et puis la Norvège était le pays de la fameuse Avyn. Ils trouveraient probablement leur bonheur ici… et c’est ainsi qu’ils débarquèrent à Bergen à la mi-septembre.

j'adore ton personnage, tu le sais mais je te déteste toujours

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Félicitations l'ami ! te voilà enfin validé/e ! Bienvenue parmi nous, installe-toi confortablement dans ce fauteuil, il y a du café, du jus d'orange et des cookies juste là...
Avant d'entrer vraiment en Norvège, il va falloir aller recenser ton personnage, ta meute, ton clan, ton avatar, ta position sociale (alpha, bêta, simple membre, oméga, augure, guérisseur, traqueur) et même ton métier ! Et le tout dans ce sujet ! Ensuite, si tu désires un parrain ou une marraine, nous t'invitons à le préciser ici, et en ce qui concerne tes points de compétence, n'oublie pas de les réclamer par-là ! Tu as fait tout ça ? Génial ! On t'aime déjà !
Il ne te reste plus qu'à aller embêter les louveteaux et les anciens en te faisant des petites relations farfelues ou à aller courir dans les bois avec la petite louve d'à côté

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