Age : 6 points
Rang Social : 4 points
Expérience 5 points
Physique : 2 points

Total : 17 points



• Force  2
• Vitesse 2
• Agilité 2
• Puissance (maîtrise du don inhérent à sa meute) 3
• Contrôle de son loup intérieur 3
• Manipulation aura 3
• Combat 2
• Guérison 8
• Sadisme 6

Guérison : guérisseuse depuis la mort du précédent guérisseur de clan, elle a découvert à ses vingt-et-un ans que la douleur était sa porte d'entrée dans les corps d'autrui, qu'elle était capable de la soulager, de l'ôter ou parfois de la provoquer si ça permettait d'ôter un mal plus grand. A travers son don de meute, qui immobilise les autres, elle trouve une porte d'entrée dans le corps et soulage ses concitoyens de leur douleur.

Sadisme : guérisseuse oui, mais pas pour autant Mère Thérèsa. Elle n'hésitera pas à faire souffrir son patient s'il le faut et à ressentir face à ça un grand élan d'adrénaline. Elle estime que chaque peine et méritée et de ce fait n'hésite pas à en profiter. La douleur et la souffrance sont ses pains quotidiens.

Courir sous la lune, en harmonie avec la nature et sa nature, c’est sans doute le plus beau cadeau que lui a fait Fenrir. Courir, muter. Contrairement à beaucoup de loups, Vyranui n’a jamais redouté la mutation, n’a jamais eu peur de la douleur. Très jeune déjà, l’intuition que ça définirait toute sa vie la prenait aux tripes. Elle ne savait pas comment l’expliquer, mais elle était certaine que c’était la solution à tous ses problèmes. Alors, à l’âge de douze ans, quand ses jambes se sont rompues pour la première fois, que son dos s’est brisé et ses muscles déchirés, alors que les larmes ravageaient son corps et que ses hurlements dévoraient sa nuque, elle a souri. Pleinement, de toutes ses dents. Puis elle a grogné et hurlé à la lune. Quelque chose s’était débloqué en elle. Sans le savoir, elle venait de trouver la source de son don de guérison, sans même s’en rendre compte, l’essence de l’ancien guérisseur a commencé à se verser en elle.

A ses quinze ans, la jeune femme a brisé ses premiers cœurs. Elle n’était pas réellement intéressée par l’amour. Evidemment, elle a eu son premier amour, celui qui vous fait voir tout rose, tout mielleux, mais très rapidement elle s’est lassée. Elle savait qu’il ne lui donnerait pas ce qu’elle voulait : des enfants. Elle était trop jeune, il était trop peu intéressant, elle est passée à autre chose. Déjà très réservée, discrète, peu parlante, elle se mouvait dans les ombres de Bergen, dans les ombres des autres et faisait chavirer leur cœur. Elle ne voulait pas trop se faire remarquer, elle préférait briller par son absence que par sa présence. Toujours à l’écoute, elle se souvenait de ce qu’elle entendait, de ce qu’on lui racontait et trouvait toujours un moyen d’utiliser ses savoirs à ses fins. Méfiante et peu confiante, elle préférait rester loin des autres meutes et des humains, s’enfermant dans sa meute, la seule réellement lupine et descendante de la Lune. Rapidement, elle est devenue fière de ses origines, de sa nature, si fière qu’humains, maudits et né-humains ne devinrent que des déchets. Elle toléra les maudits, sachant qu’ils possédaient tout de même les caractéristiques de la meute noire et que, malgré tout, Fenrir en avait fait des loups. Elle ne les aimait pas, les dédaignait et, pendant longtemps, a refusé de les soigner. Puis, un jour, sans que l’on ne sache réellement pourquoi, elle a trouvé une solution. Elle a accepté de les soigner. Immobilisant son premier maudit par la force de son aura, elle a transpercé sa carapace d’une flèche de volonté pure, son don de guérison l’emmenant directement là où elle devait agir. Et sur ses lèvres carmins qui esquissaient un léger sourire, son don de guérison lui permettait de consolider des os, d’accélérer le processus de guérison, puisant dans son énergie personnelle de quoi aider le loup en face. La première guérison se solda par une chute de tension et un évanouissement. Elle émergea deux jours plus tard, revigorée. Elle n’expliqua à personne que cette nuit-là, Fenrir lui était apparu. Que pendant ce long sommeil, elle avait ouvert les yeux sur son don. Que oui, il serait dévoreur et que chaque geste qu’elle ferait vers les autres marqueraient son corps, mais qu’il lui permettrait de sauver des vies. Au fil du temps et des années, elle découvrir également qu’elle devrait choisir. Que tous les loups ne pourraient être sauvés, que certains problèmes devront rester irrésolus. Qu’elle n’était pas là pour déjouer les plans de Fenrir et qu’elle devait, un jour ou l’autre, laisser la nature faire les choses. On croit souvent que Vyranui fait les choses par intérêt et ça l’arrange. Ainsi, elle n’a pas à expliquer que si, elle mesure chaque vie qu’elle aide et chaque vie qu’elle laisse de côté, que sa meute, au-delà d’être les seuls descendants de Fenrir, reste sa famille et que perdre un membre l’affecte terriblement. Elle préfère qu’ils croient qu’elle s’en fiche, qu’elle joue avec eux, qu’elle est si puissante qu’elle se permet de choisir ceux qu’elle aide, plutôt que d’avouer que non, elle n’a pas suffisamment de quoi aider tout le monde, qu’un jour ou l’autre, si elle abuse de son don, il sera destructeur. Elle ne veut pas rappeler aux infidèles que Fenrir peut reprendre, à tout instant, ce qu’il a donné. Elle se moque de leur avis, se moque de ce qu’il pense, elle vit sa vie et s’élève. Dans sa meute comme dans son esprit, dans sa foi. Elle vaut bien mieux que tous ces loups, elle le sait parfaitement.

Vyranui. Jeune louve indépendante, la perte de ses parents n’a fait que la conforter dans ses idées d’avenir et dans sa volonté de rester détachée de tout loup. En effet, bien qu’appréciatrice des relations charnelles, elle se réserve l’amour pour celui que Fenrir lui aura trouvé. Elle est persuadée que son âme-sœur sera là, quelque part, à l’attendre et ce sera lui qui aura le droit à ses enfants, à sa forme lupine, tout comme il aura le droit de profiter de son corps. Elle refuse de laisser les mâles s’immiscer dans sa vie et se tient donc à distance de ceux qu’elle juge comme trop prétentieux, trop mâle, trop humain (dans le sens trop patriarcal) et de tous ceux qu’elle juge comme inapte au rôle de père. Discrète, on ne la repère que très rarement, toujours en retrait, jamais sur le devant de la scène, elle ne se montre que quand sa présence est requise, nécessaire. Elle ne voit pas l’intérêt de faire des vagues et du bruit quand le silence et les ombres lui permettent, plus rapidement, d’avoir ce qu’elle veut. Car venir à revers donne beaucoup plus de contrôle et c’est, toujours, plus intéressant.
Solitaire, elle est souvent retranchée dans sa petite cabane en forêt ou dans sa boutique. Elle est toujours à la recherche d’une nouvelle plante, d’un nouveau remède, toujours plongée dans ses livres ou sur le net pour trouver des informations curatives. Elle est du genre à ne pas lâcher un domaine jusqu’à le maîtriser pleinement, de ce fait, les poisons comme les plantes médicinales n’ont presque plus de secrets pour elle. Evidemment, elle se refuse à partager son savoir avec qui que ce soit. Si on a besoin d’aide, de soin, on vient la voir et c’est tout. Elle ne parle que très peu, ne transmet jamais ce qu’elle veut et sa colère, froide, vient toujours rebuter le curieux qui tenterait de la duper. Son intuition, développée à force de côtoyer des patients, lui indique souvent qui tente de lui mentir ou pas. Elle est donc très méfiante, tout en notant sagement dans un coin de sa tête toutes les informations qu’elle peut recueillir aux sujets des loups qui la fréquentent.

Présente dans le clan Fordelaktig, il lui arrive très souvent d’aller aux clubs du clan pour remettre des os, donner des calmants, accélérer une guérison. Evidemment, c’est en échange d’une rémunération, sauf en cas d’urgence, de nécessité vitale. Elle est également une très grande fervente des combats, de l’adrénaline, et n’hésite pas non plus à se mettre en danger pour prouver sa valeur. Discrète oui, mais pas pour autant vulnérable. Vyranui est du genre peu causante, à ne pas étaler sa vie, à ne pas chercher à avoir raison ou à gagner quoi que ce soit. Elle se moque de tout ça, si elle veut quelque chose elle l’obtiendra, avec l’accord de l’intéressé ou pas. Elle n’hésitera pas une seule seconde à aller se servir et généralement, aux dépends dudit concerné. Sa meute l’a bien compris, les autres l’apprendront à leurs dépens. Elle s’en est assurée puisque sa petite boutique est accessible à tous les loups et qu’elle prend un malin plaisir à détruire la concurrence. De ce fait, herbes, décoctions, recettes en tout genre, sont trouvables dans sa boutique. Elle se plaît d’ailleurs à augmenter les prix quand il s’agit d’une meute ennemie, comme la meute blonde par exemple. C’est que c’est résistant la raclure. Elle se plairait même à leur refuser les soins, puisqu’elle n’est pas soignante et n’a aucune obligation de soigner qui que ce soit. Et puis, elle sait pertinemment que sa manière de faire ne conviendrait pas aux plus faibles, d’où le fait qu’elle ne soigne que les loups noirs, les seuls capables de supporter la douleur. Pendant un temps elle avait réfléchi à s’occuper des argentés, mais le fait qu’ils aient oublier leur allié et les aient poussés à l’exil l’a, très nettement, refroidie. Elle ne se fit plus qu’aux loups noirs et encore, il faudra qu’elle les estime méritant de sa confiance, ce qui prend, parfois un peu de temps. Voir beaucoup en réalité. Elle se fie aux actes et ne croit jamais la parole des autres, la sienne ne valant – de base, rien du tout. Les promesses sont faites pour être rompues et elle l’assume parfaitement. Elle est une louve noire, les autres sont sous ses pieds.

Au-delà de son don, Vyranui n’est pas des plus populaires ou des plus connues dans sa meute. Elle se fait discrète, se fait oublier, préférant très largement ne se mêler aux autres que par réelle nécessité. Evidemment, ça ne veut pas dire qu’elle ne protègera pas sa meute, ou qu’elle fuira le conflit – bien au contraire même, mais elle préfère briller quand on a besoin d’elle, plutôt que de toujours faire parler d’elle. Elle apprécie énormément les loups noirs, mais elle sait également que son don reste inquiétant. Causer du tort pour soulager, n’est-ce pas la contradictoire ? Et son sourire sadique sur ses lèvres quand son patient s’effondre devant elle, n’est-ce pas la preuve de sa folie ? Elle connaît les rumeurs qui court à son sujet, elle sait ce que ça implique et ce qu’il se dit et s’en moque éperdument. Pire même, un verre de rouge à la main, elle s’en réjouît avec délectation. Elle profitera de sa vie et de son corps jusqu’à ce que Fenrir la ramène à elle. Elle soignera ceux qui doivent être soignés et abandonnera ceux qui ne sont, déjà plus de ce monde. Elle n’a que faire des lois lupines, elle se fie aux lois Divines. Seules celles dictées par Fenrir retentissent à ses oreilles et en ça, elle a une foi inébranlable en son augure de clan et de meute. Elle sait que sa destinée et liée à l’un d’entre eux et elle sait, que chaque vision lui procurera des réponses. En ça, elle les respecte, bien qu’ils restent des hommes.
Ne lui faites pour autant pas dire ce qu’elle n’a pas dit, ses supérieurs restent ses supérieurs. Elle courbera l’échine devant les alphas et bêtas, mais leur plantera un couteau dans le dos si Fenrir estime que c’est nécessaire. Tout pas sur le côté, toute déception, tout manquement à la loi Divine la poussera à les éliminer. Elle n’a peur de rien et surtout pas des siens. Elle est foncièrement trop louve, trop louve noire, pour se fier aux siens et pour savoir qu’ils peuvent être dangereux, mais pas au point de se priver d’une guérisseuse. Tout aussi asociale et bizarre qu’elle puisse être.

A 15 ans, elle est tombée amoureuse d'un homme, passionnément. Solskinn. Un argenté qui a su la courtiser, la charmer et la faire tomber - sans regrets - dans ses draps entremêlés. Ils ont échangé des baisers,
puis une (voir plusieurs) nuits d'amour. Elle est finalement tombée enceinte, alors qu'il choisissait de s'éloigner d'elle et de passer à autre chose. Vyranui a accepté de garder sa grossesse pour elle et n'a jamais fait le moindre geste pour que Solskinn l'apprenne. Pire même, elle s'est arrangée pour qu'aucun loup de sa meute n'ai, jamais, l'idée de faire courir le bruit qu'elle était enceinte ou de révéler - des années plus tard - de qui il était le père. Avec le temps, les loups noirs ont compris l'opportunité qui s'offraient à eux et ils ont tous accepté de garder le secret. Sans aucune discussion.
Ivar a désormais 23 ans. Il est devenu un loup fort, digne de la meute argentée, digne de la meute noire, digne de ses parents. Elle l'aime et le protégerait au péril de sa vie, sans aucune hésitation. Il est le fruit de ses entrailles et le prochain fléau de Norvège. Elle en est, intimement, persuadée.