Bienvenue sur ESPRIT SAUVAGE ! Sur le forum vous pourrez incarner un loup ou un humain. On espère que vous trouverez votre bonheur, n'hésitez pas à fouiller les pvs, scénarios et les pré-liens
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Nous manquons de loups américains ! N'hésitez pas à les tenter
▹ MULTICOMPTES : Aucun. ▹ PSEUDO : le staff. ▹ EMPREINTES : 409 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 20/09/2014 ▹ AGE DU PERSO : 74 ▹ LOCALISATION : En ville, loin de l'agitation, du haut d'un promontoire qui me permet de tout voir ▹ HUMEUR : changeante au fil de mes interlocuteurs, attention à toi mon gars, je mords
le roi est mort
le maire est mort
Solskinn était connu dans toute la ville de Bergen, qu’il s’agisse des humains, comme des loups, tous avaient connaissance de sa personne. Tous savaient qu’il il était, ou en tout cas, tous pensaient le savoir. Les humains ne le connaissaient que comme le Maire, mais pas n’importe lequel. Il avait été le premier à faire diminuer la criminalité dans la ville et à faire régner une paix plus importante que ces prédécesseurs. Et, bien qu’on ne le criait pas sur tous les toits, depuis son arrivée, les loups se faisaient moins entendre et moins de crimes étranges avaient eu lieu. Autant dire que du côté humain, comme du côté lupin, il avait une solide réputation. A la différence des loups, les humains le respectaient et la plupart étaient attristés d’apprendre sa mort. Du côté lupin, par contre, tout était différent. Certes, les loups argentés pleuraient et réclamaient vengeance, mais les autres meutes étaient heureuses, ou indifférentes à cette nouvelle… C’était d’ailleurs très étrange qu’il y ai autant de dissonance, mais c’était sans doute dû au coup d’Etat qui avait mené Solskinn sur le trône et à sa politique qui déplaisait à certaines meutes.
En tout cas, tous savaient désormais que la Couronne Norvégienne devait être protégée. Pire, c’était désormais nécessaire de trouver quelqu’un pour diriger les loups, mais aussi quelqu’un pour diriger les humains et qui ne viendrait pas ruiner tous les efforts de Solskinn pour diminuer l’action des chasseurs. Enfin, si on oubliait le fameux incendie.
Ainsi, par respect pour sa mémoire, sa femme décida de lui offrir en premier lieu des funérailles humaines. Pour sa mémoire de maire et pour maintenir ce qu’il avait commencé : tenir le peuple humain à l’écart de l’activité lupine. Autant dire que ne pas enterrer un roi assassiner n’aurait pas du tout eu l’effet escompté. Cela justifiait donc que la majeure partie des loups soient de sortis et que, pire, ils soient au cimetière de Bergen, assistant à ses funérailles, aux côtés d’un grand nombre d’humains, s’étant spécialement (ou pas) déplacés pour y assister.
esprit sauvage
Mer 19 Sep - 18:16
Invité
La nouvelle était tombée comme un couperet dans son esprit. Il ne faisait partie d’aucune meute, il n’avait pas de lien spécial avec l’Alpha des Alphas. Pourtant, comme tous les loups de Norvège à cet instant, Grim avait senti s’éteindre le Roi des Loups. La coupure avait été nette, comme si une partie de son Aura s’était brusquement éteinte. Le sentiment était incomparable à celui que le loup avait éprouvé en perdant Alena ; pour autant si la douleur n’était pas aussi intense, ce n’était que la deuxième fois qu’il sentait une Aura à laquelle il était lié s’éteindre en lui. S’il avait tenu quelque chose dans les mains à cet instant, sans doute l’aurait-il lâché. Au lieu de cela le loup était resté profondément silencieux, à l’écoute, à la recherche de ce sentiment qui ne l’habitait plus. Le Roi était mort. Solskinn avait péri. D’une façon ou d’une autre.
Paradoxalement à son manque d’affect envers le souverain et sa façon de gouverner le territoire de la Norvège, particulièrement dans sa politique envers les relations inter-espèces, le loup avait ressenti le besoin d’être présent lorsqu’on avait annoncé par les journaux que l’ancien maire serait enterré au cimetière de la façon la plus humaine possible. Bien que solitaire, il savait ce qu’était le lien à un Alpha, la relation indéfectible de confiance, d’amour et de loyauté qui se tissait entre un leader et sa meute, ses meutes en l’occurrence. Qu’on le haïsse ou qu’on l’adore, Solskinn avait disparu en chacun des loups de Bergen et tous ressentiraient de façon plus ou moins intense la perte de ce repère fondamental dans la hiérarchie des loups. Ce serait un moment de recueillement pour la communauté lupine. Certains crieraient sans doute victoire en silence mais la plupart viendraient. C’était ainsi chez les loups.
N’étant personne pour personne ici, à son arrivée au cimetière, après avoir longé arbres et tombes jusqu’au regroupement important qui se situait dans la plus belle partie du cimetière, le loup se posta près d’un arbre duquel personne ne semblait avoir revendiqué la propriété. Il se trouvait par là même légèrement à l’écart mais jouissant d’un point de vue intéressant. S’adossant malgré sa veste de costume d’un noir profond à l’arbre près de lui, son regard observateur se posa sur la foule de visages tandis que son nez tentait de prendre connaissance des loups alentours. Ils étaient trop nombreux, trop regroupés. Il abandonna vite pour ne plus se servir que de ses yeux. Il inclina légèrement la tête chaque fois qu’il reconnut un des loups dans l’assistance. Ils étaient peu nombreux à l’identifier malgré le temps qu’il avait déjà passé sur le territoire. Reclus il était, reclus il resterait. Malgré la mort de Solskinn et les possibles changements à venir concernant les relations avec les humains, l’Allemand préférait rester prudent. Il avait une petite humaine à la maison dont il ne souhaitait qu’une chose : conserver le secret encore un peu plus longtemps. Sans doute était-ce des précautions vouées à disparaître mais qu’importe, pour l’instant il restait sur ses gardes.
Qui sait si la mort de l’Argenté n’allait pas ameuter d’autres loups des environs, appâtés par le gain d’un territoire ‘vacant’ …
Spoiler:
Ne sachant pas trop qui serait là, je n'ai cité personne mais si vous voulez l'approcher, promis il ne mordra pas
Jeu 20 Sep - 17:59
Torvald Marklund
▹ MULTICOMPTES : Edwina, Vyranui et Kayla.. Parce que je suis complètement folle. ▹ PSEUDO : ODAYA OCHAVEN. ou Floriane. Ou Flo. ▹ EMPREINTES : 295 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 17/09/2017 ▹ LOCALISATION : Tout juste arrivé en Norvège, sans doute à fureter partout, ou à ranger son appartement. C'est toujours un peu le bordel d'ailleurs. ▹ HUMEUR : Bonne, globalement. Après, c'est souvent variable, mais ça ne se voit pas.
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le roi est mort
le maire est mort
Les enterrements, c'était pas son truc. Enterrer un loup, ça ne le dérangeait pas, mais aller à l'enterrement d'un mec qu'il ne connaissait pas.. Boarf. D'un côté, il voulait y aller, ne serait-ce que pour voir si le Maire était réellement apprécié (ou pas), si beaucoup de monde se déplacera (ou pas) et si quelques loups allaient aussi pointer le bout de leur nez. Après tout, il n'était pas du tout contre l'idée de se faire une ou deux petites proies. Ou de faire un simple petit repérage. Et puis, d'un autre... Est-ce qu'il avait vraiment envie de se traîner dans un costume pour un inconnu ? C'est finalement la possibilité de voir son époux bien habillé qui prima sur le reste. Et sa curiosité. Qui était donc ce Maire ? Pourquoi avait-il été assassiné ? Qu'est-ce qui pouvait pousser un concitoyen à s'en prendre à lui ? Certes, il n'était pas là depuis longtemps, mais rien n'avait été fait contre qui que ce soit... Il n'avait pas l'impression que ce Maire était tyrannique, démoniaque, ou qu'il avait subitement augmenté les taxes de tout le monde. Ainsi donc, c'était une véritable question cet assassinat. Pourquoi avait-il été commis ? Une question qui ne le concernait pas, certainement, mais qui traînait quand même dans un coin de son esprit. Petite question qui le taraudait, sans qu'il ne sache réellement pourquoi.
Ainsi, il enfila une chemise blanche, un pantalon noir carrotte, des chaussures de ville et un blouson de motard furent suffisants pour l'enterrement d'un inconnu. Après tout, lui aujourd'hui, ne pleurait personne. C'est aux côtés de Sevastyan qu'il se prépara, profitant de son époux pour lui voler, parfois, quelques baisers et échanger sur le monde lupin. L'un comme l'autre, ils étaient d'accord : c'était un monde de fou, qui faisait n'importe quoi et qui lui retournait le cerveau. Mais bon, ils ne pouvaient rien y faire. La bonne nouvelle, pourtant, c'était que Sevastyan en apprenait plus sur le monde lupin à chaque fois qu'il mettait les pieds dehors. Et pourtant, Torvald était persuadé que ce n'était pas qu'une bonne nouvelle. C'est donc accompagné de son mari qu'il se dirigea vers le centre de la ville, et puis finalement vers son cimetière. Qu'elle fut sa surprise de voir autant de monde présent et de croiser Grim ! Sans se faire prier, il se dirigea vers celui-ci, aux côtés de Sevastyan, un sourire sur le visage. "Je ne te renverserai pas de bière dessus aujourd'hui." Lui souffla-t-il, avant de lui serrer la main. "Triste journée hein." Se permit-il d'ajouter, Sevastyan à ses côtés.
esprit sauvage
Jeu 20 Sep - 21:48
Sevastyan Svensson
▹ MULTICOMPTES : Nicholas, Elias, Doffen & Ivar ▹ PSEUDO : Ludies ▹ EMPREINTES : 112 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 17/09/2017
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Il avait envie d’y aller comme de se prendre, et il tenait à la vie, mais paraissait-il que c’était important blablabla. Renouveau reblablabla. Il irait danser et fêter une nouvelle d’une telle mort, un jour, quand il serait certain qu’après ça ne serait pas pire. Personne ne le savait, il savait que son mari n’avait pas plus que lui envie d’être là mais au final c’était un bon moyen de trouver probablement quelques loups, comme dans chaque évènement de la ville qui regroupait pas mal de monde. La seule chose positive dans les enterrements, c’est de pouvoir voir de jolis hommes –en particulier un- bien habillés. Il adorait voir Torvald en costumes, mais l’un comme l’autre n’en portait pas franchement souvent : c’était moins pratique pour se déplacer, chasser –à présent muter pour Sev-, c’était globalement moins confortable, même si le plaisir des yeux était immense. L’autre souci c’est que Tor en costume était… comment dit si tentateur qu’il avait envie juste de lui déchirer tous ses vêtements pour…. Enfin voilà. Les costumes, c’est cher, alors il met temporairement ses hormones aux placards et il tâcha d’avoir une tronche de circonstances. Peut-être pas trop triste non plus, il ne faut pas exagérer, mais il n’était pas non plus tout sourire.
Et à ce foutu enterrement, il y en avait du monde, et pas mal de loups, même si l’échantillon d’odeurs était bien trop difficile à cerner pour Sevastyan. Il regarda à droite, à gauche pour savoir s’il connaissait quelqu’un, ou s’il sentait quelque chose d’intéressant, mais il avait promis à son mari qu’il n’irait sentir aucune fesses, comme le faisaient les canidés lorsqu’ils se croisaient. Et après avoir dit cela, il comprit qu’il était tant qu’il se calme que les blagues lourdes. L’un comme l’autre étaient franchement des cas désespérés et si entre eux cela marchait bien, lorsqu’ils se retrouvaient en public c’était déjà moins… disons à faire. Et soudain ils croisèrent quelqu’un que Torvald sembla connaitre… et que lui aussi connaissait. Bordel. Un Loup. Ca Tor n’était pas au courant, probablement, et il n’allait pas lui dire maintenant ! Et pourquoi il avait fallu qu’ils tombent en plus sur ce Loup-là ? Malgré tout, il adressa un sourire poli à Grimm, après tout, ce « brave » type avait voulu l’aider, il avait été généreux c’était indéniable. C’était donc à lui … ou plutôt sur lui qu’il avait renversé de la bière. Ni sur lui, ni sur personne d’ailleurs, interdiction de prendre une boisson ou nourriture« salissante » dans cette tenue. grogna-t-il d’un ton plus paternaliste qu’autre chose, alors qu’il était surtout amusé. Tu bouffes et bois comme un goret, tu t’en mettrais partout et t’en mettrais aussi sur les autres. Merci les frais de pressing. Il regarda Grimm Un conseil, il faut toujours rester à un bon mètre de lui, c’est le périmètre de sécurité pour le bien-être de nos habits. Tu vois Tor, dans la palme du mec le plus lourd, Sev pouvait le battre à plate couture. Pour la dernière phrase, il acquiesça doucement Une mort, dans de si effroyables circonstances c’est toujours dramatique… surtout pour sa famille et ses proches … C’est difficile d’avoir de l’empathie pour un type que l’on ne connaissait pas trop, enfin si l’empathie de base mais c’est tout. Bref c’est triste, mais cela n’allait pas non plus gâcher sa journée. Il ne cherchait pas la merde, il disait juste tout « haut » et encore pas très fort ce que beaucoup devaient penser tout bas. Ou, une mort c’était dramatique, horrible … mais il n’en était pas bouleversé, ce n’était pas quelqu’un qu’il connaissait et dont il était proche, et il n’avait pas l’air d’un si bon type que ça, alors bon ! La mort d’un gosse torturé, violé c’est affreux. Vraiment affreux, là, c’était peut-être après tout un juste retour de bâton –ou pas-. Les gens n’ont pas l’air si affligés que ça, à part quelqu’uns… ajouta-t-il à Grim. La diplomatie était également partie en vacances…et puis il suffisait juste d’être observateur pour voir qu’il disait vrai. Il y avait probablement plus de curieux –comme eux- que de gens réellement proches de ce type.
Ven 21 Sep - 8:58
Elias Hansen
▹ MULTICOMPTES : Nicholas & Ivar & Sevastyan & Doffen ▹ PSEUDO : Ludies ▹ EMPREINTES : 290 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 30/07/2016
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Tâchez de bien vous tenir tous les quatre, ce n'est pas le jour à rigoler, pouffer, faire les cons ou autres. Est-ce que c'est compris ? Il avait parlé d'un ton doux mais qui exigeait aucune transgression de ces règles, malgré tout Elias avait quand même un peu peur de ce que ses quatre "bébés" allaient bien pouvoir faire avec tout ce monde. Autant pour Lynn, il était à peu près rassuré, autant pour les autres ... c'était beaucoup moins le cas ! Il soupira doucement, cette mort était inquiétante et au final pas forcément des plus réjouissantes, par ce qu'il restait toujours l'après... Même si Solskinn avait commis des atrocités, au final la plupart de ses idées concernant les loups n'étaient pas si mauvaises que cela, ou du moins sur certains aspects, il y avait beaucoup de points positifs... sur la méthode, cela restait quand même souvent à revoir. Une nouvelle élection, de nouveaux enjeux. Voilà à quoi il pensait, à l'avenir, de sa meute, de ses enfants. Le futur roi/reine allait avoir leur vie entre ses mains avec chaque décision prise. On avait bien ce que cela donnait lorsqu'on continuait sur la lancée d'Avyn. Les chasseurs en profitaient, mais tous les Loups n'avaient pas appris cette leçon. Il y aurait donc des batailles politiques, il y aurait donc des déceptions, des risques. Beaucoup de risques : et s'ils élisaient quelqu'un de pire ?!
Il avait pris le chemin du rendez-vous, bientôt rejoint par un de frères. Pour l'instant les enfants étaient plutôt calmes et leur petite tenue leur allait juste à merveilles ! Lorsqu'il arriva, il alla se placer dans un coin où il y avait pas mal de membres de la meute Brune. Sans rien dire pour l'instant, il regardait autour de lui, les autres meutes. Pour l'instant les Helmström ne semblaient pas arrivés, ce qui n'était pas un mal, les enfants seraient probablement moins tentés de faire une connerie si leurs oncles/tantes n'étaient pas trop proches d'eux. Rhydian ne tarda pas à arriver ainsi que Rebekka et quelques membres de son clan. Sans Nicholas et sa mère. Ceci dit comme Raphaël n'était toujours pas présent, ou du moins qu'il ne l'avait pas encore vu, il se disait que les deux cousins - voire la mère du plus jeune si elle arrivait à bouger- avaient encore largement le temps d'arriver ensemble ou séparément.
Ven 21 Sep - 13:02
Hannah Mikkelsen
▹ PSEUDO : M. ▹ EMPREINTES : 97 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 16/07/2018 ▹ LOCALISATION : Surement au Palais Royal ou en train de boucler les derniers dossiers du défunt Roi.
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La mort d’un Roi.
Alors on a choisi la pluie, acide à s’en brûler le cœur.
Hannah & Bergen ;
Il s’était passé quelques jours depuis sa découverte macabre dans l’enceinte du palais. La louve ne s’en était toujours pas remise et ses émotions avaient du mal à rester sagement à leur place. La haine qui l’habitait ne s’était pas atténuée, tout comme sa tristesse inavouée. Cependant, elle avait fait le choix de se raccrocher à la première de manière pure et vibrante, animant tout son être. Une seule question venait lui marteler les tempes jour et nuit, inlassablement. Qui ? C’était la seule chose qui avait encore de l’importance à ses yeux. Un désir de vengeance avait peu à peu germé au fond de son cœur, le rendant bien plus noir qu’autrefois. Telle une tâche d’encre sombre, se répandant sur du papier buvard. A chaque fois qu’elle fermait les yeux, elle revoyait le regard bleu acier de Solskinn, dénué de toute vie. Et s’en était trop pour elle. L’alpha avait juré de retrouver le coupable, coûte que coûte. Et ce, même si elle devait mettre la Norvège à feu et à sang. Jamais elle ne parviendrait à trouver la paix sans qu’elle ait pu, de ses propres mains, venger la mort de Forsløve.
Il était son Roi et son Alpha, c’était indéniable. Mais il était avant tout son ami et même bien plus encore. Une petite partie de son âme s’était éteinte en même temps que lui ce jour-là. Et pourtant, elle se devait d’aller de l’avant. Pour les siens, pour Solskinn. C’est donc tout naturellement qu’elle s’occupa des préparatifs de l’enterrement en compagnie de Sirkka. Autant vous le dire tout de suite, Hannah avait littéralement pris sur elle pour ne pas sauter à la gorge de la reine. Mais par respect pour Solskinn, elle n’avait pas bronché et avait aidé tout en acceptant l’idée d’un enterrement humain où toute la communauté de Bergen serait conviée. C’est ainsi qu’elle s’était occupée des fleurs et de toutes autres choses utiles dans ces circonstances. Mais le jour J, ce fut bien plus compliqué que ce qu’elle avait imaginé. Le mettre en terre revenait à accepter la douloureuse fatalité qu’il ne reviendrait jamais. C’est avec cette amère certitude qu’elle se dirigea vers la cérémonie. Elle portait une robe noire moulante et des escarpins de la même couleur. Seul tranchait, le rouge carmin de ses lèvres. Le même que celui qu’elle avait observé sur Solskinn quelques jours auparavant.
Elle savait pertinemment que quasiment tous les loups de Bergen seraient présents. Ce serait un véritable suicide que de ne pas assister à cette cérémonie car cela risquait d’éveiller des soupçons. Après tout, le roi avait été assassiné. Tous devaient donc faire profil bas pour ne pas sembler coupable. Et c’est lorsqu’elle se fit la réflexion que son sang ne fit qu’un tour, lui brûlant délicatement les veines. L’assassin serait surement présent à l’enterrement. Hannah serra si fortement les poings que ses jointures blanchirent sous la pression. Ses yeux gris virèrent soudainement au vert émeraude et elle se pinça l’avant-bras pour se contenir. Reprenant un minimum de tenue, elle se dirigea directement sur le devant de la cérémonie, là où se tenaient tous les proches de Solskinn. Du regard, elle balaya l’assemblée et salua d’un signe de tête les loups qu’elle connaissait. Elle remarqua qu’Elias était présent auprès des siens et de ses enfants. C’était bien qu’il les ait amenés. Bien entendu, elle appréciait moins la présence des humains mais elle n’en parla pas, préférant garder ses réflexions pour elle...
b l a c k f i s h
Dim 23 Sep - 13:14
Nicholas Tveit
▹ MULTICOMPTES : Elias & Ivar & Sevastyan & Doffen ▹ PSEUDO : Ludies ▹ EMPREINTES : 2979 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 19/07/2015
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE: Une laisse.
Il avait une tenue quasi réservée aux enterrements, et on pouvait dire que ces dernières années, elle lui avait quand même bien servie, entre celles de son frère, de Fred, de Dante, du loup brun mort cramé etc . Encore une fois, il la revêtait donc, mais pour une fois ce n'était pas quelqu'un de proche qui était touché. Est-ce que la mort de Solskinn le touchait ? Plus ou moins, probablement moins que plus vu ce qu'il avait vécu ces dernières années... Mais un meurtre de cette manière n'était pas quelque chose d’acceptable dans leur communauté, c'était quand même toujours triste, surtout pour quelqu'un d'empathique comme lui. Alors, il n'y allait pas de gaieté de cœur, il espérait surtout qu'ils auraient la paix, qu'il n'y aurait pas encore un foutu événement X ou Y qui serait là pour les emmerder, pour foutre encore un peu plus la merde ! Est-ce qu'il ne risquait pas d'il y avoir des chasseurs qui auraient appris on ne sait trop comment la nouvelle ? Depuis qu'il avait été capturé par ces derniers il s'en méfiait encore plus. Ils étaient capable de tout . Est-ce qu'il n'y avait pas un loup qui ferait un scandale, ou hurlerait de joie ? Est-ce les Mordus, les Maudits – voire les homos- sauraient se tenir sans faire de feu de joie ? Est-ce qu'il y aurait réellement une ambiance morbide ou alors est-ce que ça serait festif, par ce qu'ils étaient enfin sortis de ce cauchemar... cauchemar susceptible de recommencer avec le prochain Loup élu, femme ou homme. Ils ne savaient pas encore à quelle sauce est-ce qu'ils allaient être mangés, et peut-être que ce Loup serait pire que Forslove, qui sait ?
Il était, avant l'enterrement, allé voir sa mère pour vérifier qu'elle n'avait besoin de rien, et aussi voir si elle se sentait de venir ou pas . La réponse était négative, il déposa un tendre baiser sur son front avant de se diriger rapidement vers le lieu de « rendez-vous », même s'il n'était pas le dernier, il n'avait pas envie d'être en retard et de se faire remarquer, ce n'était franchement pas le jour ! Fort heureusement pour lui, la cérémonie n'avait pas commencé et il put se glisser parmi les bruns sans aucun souci. Il chercha du coin de l’œil des connaissances histoire de pouvoir papoter tranquillement avant que l'enterrement commence réellement. Il avait pu sentir quelques humains, et d'ailleurs avait repéré Sexy°1 qui était toujours avec Sexy N°2 et le Loup Grognon qui était le « tonton » de Remy. L'odeur des humains était perturbante pour lui dans une telle cérémonie et il essayait de ne pas paniquer. Les chasseurs ne tenteraient rien, il y avait beaucoup trop de monde. Oui, ils ne tenteraient rien... Ceci dit, lors du meeting cela ne les avait pas empêché de tirer dans le tas, la présence d'autres humains. Il passait nerveusement ses mains dans ses cheveux en essayant de se raisonner. Stupide petit brun parano qu'il était.
Dim 23 Sep - 17:53
Raphaël Tveit
▹ MULTICOMPTES : Kateleyä L. Avellaneda (RIP), Solskinn Forsløve (RIP) ▹ PSEUDO : Njüt ▹ EMPREINTES : 826 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 14/09/2015 ▹ AGE DU PERSO : 37 ▹ LOCALISATION : Occupé avec la gestion de mon business ▹ HUMEUR : Indéfinissable
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Le Roi est mort
Le Maire est mort
Vivre une déchirure d'aura n'est jamais quelque chose d'agréable pour un loup, même lorsque la personne qui décède n'est pas aimée. Détestais-tu réellement Forsløve ? Cela reste difficile à dire ; pourtant, ressentir sa disparition brutale n'a rien eu de réjouissant pour toi. Concentré sur les relevés bancaires de ton business, le “Dance on the Moonlight”, tu avais laissé échapper ton stylo et gardé un regard vide pendant de très longues minutes. Tu n'y avais pas cru. Peut-être étais-tu le seul à le penser mais Forsløve, à force, avait fini par te paraître immortel. Il était un peu cet homme insaisissable, à tes yeux, celui qu'on voudrait bien assassiner mais dont les décisions vous paraissent au fond si sensées que votre volonté paraît caprice rancunier. Il avait fini par vous faire oublier votre désir de vengeance. Quoi qu'il eût pu faire par le passé, vous aviez fini par l'accepter et avancer. Passer à autre chose. La vie sous son pouvoir n'était pas ce terrible cauchemar que vous attendiez tous. Alors, certes, vous vous doutiez que ce n'était là qu'une interlude, qu'un doux repos avant la véritable tempête, mais vous aviez pu vous reconstruire malgré lui. Vous aviez pu vous préparer à ce qu'il vous réservait. Elias avait pris la décision d'écarter certains Mordus de vos rangs et d'en faire tuer un, sachant pertinemment qu'il aurait l'aval du Roi. Si ç'avait été un autre... Elias aurait-il pu obtenir justice ainsi ? Un autre que Forsløve aurait-il accepté que l'ont tuât l'un de ses loups malgré le crime commis ? À vrai dire, tu n'as jamais pris le temps d'essayer de découvrir ce qu'en avaient pensé les autres meutes ; la réponse n'est-elle pas évidente ? N'est-ce pas là le plus gros défaut des meutes de Bergen ? Une lueur terne au fond des yeux, tu ravales toute cette foutue amertume qui te dévore. Dire que Forsløve valait mieux qu'un autre Roi restait un mensonge : tôt ou tard, il aurait voulu que sa conception des choses soit la même pour tous. Et ça, ça n'est pas l'idée que tu te fais d'un vrai bon Roi.
Et voilà qu'on l'avait tué.
Mais qui ?
Tournant et retournant l'interrogation en boucle dans ta tête, tu noues une cravate noire autour du col d'une chemise grise ; et tu serres, mais pas trop, juste assez pour que le rendu soit propre. Puis, tu enfiles un gilet noir à trois boutons par-dessus ta chemise soigneusement rentrée dans un pantalon noir. Enfin, tu glisses une veste noire à larges épaulettes – mais pas trop – sur ton dos. Tu en soignes les manches, que tu épingles d'un bouton de manchette argenté. D'un geste appliqué, tu caresses le tissu afin d'en effacer les quelques plis disgracieux – si tant est qu'il y en ait –, tout en appréciant la matière qu'est le lin. Il n'y a pas à dire, un costume trois pièces en lin vaut la peine qu'on casse la tirelire. Satisfait, tu sors de ta salle de bain et dévales l'escalier en courant. Tu t'arrêtes tant bien que mal devant le placard à chaussures de ton entrée, duquel tu attrapes une paire de mocassins en cuir noir. Impeccablement cirés. Et tu quittes ton loft – sans oublier de verrouiller la porte.
[…]
Lorsque tu arrives sur les lieux des funérailles, c'est auprès d'Elias que tu te positionnes, non sans avoir doucement tapoté son épaule pour signaler ta présence.
— Triste journée... commences-tu d'un ton détaché. Sait-on déjà qui est responsable ?
esprit sauvage
Sam 29 Sep - 13:18
Invité
Ester était l’ombre d’elle-même. La fissure qui traversait son âme et son cœur n’étaient pas feintes. Perdue dans ses pensées, ses pieds et son corps suivaient un automatisme guidé par les loups qui l’entourait. Oui, elle était dans un cimetière, mais n’en avait que peu conscience. Son sens de l’odorat et son ouïe lui confirmaient la présence de multiples loups. Mais c’est à peine si elle était en capacité de les reconnaître. Elle ne savait même pas quels loups argentés étaient présents, lesquels étaient absents. Ester ne savait même pas si Eirik, son meilleur ami, était là. En réalité, il était derrière elle, la soutenant, l’aidant à avancer, surveillant aussi la blonde et ses excès possibles de rage ou de tristesse. Ce qui secouait le plus la jeune louve, c’était son incapacité à pouvoir réaliser les rites mortuaires lupins. Elle ne pouvait pas tolérer de laisser Solskinn sous terre. Il se devait d’être incinéré, de voler aux vents des forêts qu’il avait parcouru sous forme lupine. Il ne pouvait pas pourrir dans un linceul, à quelques pieds sous terre, entouré de verre de terre grouillant dans son corps. Non, elle ne pouvait pas le tolérer. Ester savait déjà, comme les traqueurs de la meute et d’autres loups, qu’elle viendrait le déterrer. Pour lui offrir une sépulture digne de ce nom. Etait-ce légal ? Elle s’en foutait. Seul son cœur parlait pour elle. Aujourd’hui, elle avait perdu un Roi, un Père, un Alpha. Ca faisait trop. Beaucoup trop.
Elle qui n’avait connu l’amour paternel et le respect d’un aîné que par Solskinn, au travers d’une meute dont il lui avait ouvert les portes, elle ne pouvait pas rester insensible. Elle avait l’impression d’avoir perdu une partie d’elle-même. Même si elle considérait la souffrance de sa femme, même si elle la comprenait, une partie d’elle-même, inconsciente, ne pouvait pas s’empêcher de la trouver dérisoire. Nulle. Qu’était-ce la perte d’un époux face à la perte d’un père ? D’un modèle, d’un repère ? Ester ne pipait mot. Que pouvait-elle désormais dire ? Son univers était vide, sa peine immense. La traqueuse n’avait plus rien à perdre désormais. Plus personne pour qui se battre. Plus d’amour à rechercher. Plus d’attache dans cette planète. La seule personne qui avait toujours compté, dès la minute où elle l’avait rencontré, venait de se faire lâchement assassiner dans son Palais. Ester le savait, elle ne pouvait pas rester ici. Pas dans cette ville. Même pas dans cette vie. Et bien que les idées suicidaires se dessinaient dans son esprit, elle savait que sa meute l’en empêcherait. Car toutes les meutes préféraient conserver ses loups, plutôt qu’autoriser un geste lâche comme le suicide. La vengeance, dans la mentalité norvégienne, dans leur culture vieille de plusieurs générations, était autorisée. Ester, comme Hannah, choisiraient cette solution. Et si elle ne pouvait pas donner le coup final au responsable, alors elle se contenterait de le voir mourir sous la torture qui lui sera prodiguée. Sans pitié, Ester ne souhaitait pas un procès. Elle souhaitait qu’il souffre. Qu’il meurt. Par vengeance. Parce qu’elle allait désormais passer le reste de sa vie sans la personne essentielle à cette dernière. Parce que Solskinn n’allait pas la voir se marier et avoir des enfants. Parce qu’il n’existait plus. Et s’en sans rendre compte, entourée des siens, les larmes coulèrent sur son visage, dessinant un sillon de tristesse et de désolation, où le mépris et la colère avaient l’habitude de s’installer aux yeux des autres.
Lun 1 Oct - 13:13
Vyranui Wahlberg
▹ MULTICOMPTES : Edwina S. Svanhildesen, ancienne alpha de la meute blonde. Torvald Marklund, chasseur. Kayla Atkins, louve lambda américaine. ▹ PSEUDO : ODAYA OCHAVEN, fondatrice pour vous servir ! ▹ EMPREINTES : 536 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 21/09/2016 ▹ LOCALISATION : Quelque part dans les ombres de Bergen. ▹ HUMEUR : Mauvaise, sombre, antipathique. Pas réellement fréquentable. Encore moins pour les blonds et autres infériorités.
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE: Quelques sachets remplis d'herbe, un miroir, un livre de prières et une coupelle pour recueillir le sang de ses patients.
Cela faisait des années qu’elle ne l’avait pas fréquenté. Ni en tant qu’ami, ni en temps qu’amant. Des années qui avaient permis à la louve de vivre différemment, de voir d’autres hommes. Des années pendant lesquelles elle avait rencontré quelqu’un. Sigvard. Un loup qui lui correspondait, qui l’aimait, à qui elle était Marquée désormais. Pourtant, Solskinn n’avait jamais quitté sa vie. Bien sûr, il ne le savait pas. Ivar était son fils et jusqu’à ce qu’elle en décide autrement, ça lui avait été caché. Pour la simple et bonne raison que la Meute toute entière avait une décision à prendre à ce sujet-là. Mais à chaque fois qu’elle posait les yeux sur son fils, elle revoyait l’homme qu’elle avait aimé. Et à qui elle avait donné une descendance. Il serait faux de dire que tous ses sentiments pour Solskinn avaient disparus, comme il serait faux de dire qu’elle ne l’aimait plus. Il y avait un juste milieu, entre le respect et l’amour d’une mère, où Solskinn avait une place particulière. Une place qui ne correspondait qu’à lui et qui ne serait jamais prise à nouveau. Même si elle donnait un autre enfant à son Marqué, jamais, il n’aurait la même place que Solskinn. Ce n’était ni une bonne, ni une mauvaise chose, juste une constatation. Une constatation d’une femme. D’une mère. D’une louve. Quand elle apprit la mort du Roi, c’est un sentiment froid, glacial qui se répandit dans ses veines. Elle n’était pas liée par l’Aura à lui. Pas comme elle l’était avec sa meute, ni même comme avec son fils ou son époux. Non. C’était une connexion distante, comme un Roi avec ses sujets. Et pourtant. Était-ce Fenrir qui l’avait informée avant ? Était-ce lui qui lui avait donné des sensations plus éprouvantes, plus importantes qu’il aurait dû en être normalement ? Elle n’en savait rien. Rien du tout. Ce qu’elle savait, par contre, c’est qu’il était mort. Vyranui avait muté, instinctivement, à l’annonce de cette nouvelle, à ce sentiment horrible qui coulait dans ses veines et elle avait couru. Sans savoir où aller. Sans savoir où s’arrêter. Ses pattes la menèrent à l’arbre où elle donna vie à son fils, des années plus tôt. Un lieu fort en sentiments. Pour elle, pour son fils et, dans une partie inconsciente et inconnue de la psyché du défunt, pour Solskinn également. C’est là qu’alors la mutation s’était inversée et que, nue face à ses Dieux, Vyranui avait pleuré l’amour qu’elle avait eu pour lui et la paternité que son fils ne connaitrait jamais. Elle avait pleuré ces années de souvenirs qu’elle chérissait et la prestance d’un loup qu’elle avait respecté. Dans une intimité toute féminine qui lui était intime, personnelle, réservée. C’est seulement quand son cœur fut épanché, des heures plus tard, quand les loups hurlèrent la perte de leur leader à la lune qu’elle retrouva le chemin de sa demeure. Elle y retrouva son fils, qu’elle se contenta de prendre dans ses bras, sans mots, sans explications. Il n’y avait rien à dire face au décès et à la douleur. Ni même face à la colère et au déni. Une écoute attentive étant toujours préférable.
Les jours étaient passés et le deuil de Vyranui avait commencé. Comme de nombreux loups, elle s’était déplacée aux funérailles typiquement humaine du Roi. Bien qu’elle haïssait cette mascarade. Pourtant, elle savait que le Roi en lui-même l’aurait recommandé. L’aurait désiré. Il jouait sur deux tableaux, ainsi, dans la vie comme dans la mort, ça se devait d’être respecté. C’est pourtant le nez retroussé d’un mépris certain envers les odeurs humaines, que la guérisseuse fendit la foule, afin de se placer au plus près du cercueil. Elle se fichait éperdument des regards argentés, ou même de l’aura menaçant de l’épouse du roi. Personne n’empêcherait une Mère de s’approcher du Père de son fils. Même mort. Et bien que la menace territoriale des loups argentés était notable – enfin surtout pour les loups, Vyranui, suivie par Ivar et Sigvard, ne bougèrent pas d’un pouce. Ils étaient à leur place, quoiqu’ils puissent en dire.
Mer 3 Oct - 18:22
Invité
Plongé dans la contemplation de l’affliction des Argentés et de celle plus réservée des autres meutes, le loup n’entendit pas les deux hommes approcher. Ce ne fut qu’une fois la stature de Torvald en face de lui, le saluant joyeusement malgré les circonstances qu’il réalisa leur présence à tous les deux. Il salua également Sevastyan dont il avait reconnu l’odeur il y a déjà de cela quelques temps lorsqu’il avait fait la rencontre de son humain dans un bar après avoir laissé celui s’épancher sur ses relations de couple. Le duo était aussi insolite que celui qu’ils formaient avec Remy. A croire que dans leur traditionalisme ancestral, les loups avaient parfois un curieux sens de l’humour. Le paradoxe était probablement plus étrange encore entre Torvald et Sevastyan mais de cela, Grim en ignorait encore tous les aspects. Chose qui n’était sans doute pas plus mal pour sa sécurité. Ils discutèrent de choses en surface, aucun des trois ne s’appesantissant sur les sujets houleux ou gênants. Torvald savait que Sevastyan était un loup, il l’avait pratiquement dit à Grim qui n’avait eu qu’à lire entre les lignes énoncées. Mais le grand brun ignorait – à moins que sa moitié ne lui ait vendu la mèche – que Grim était également un loup, raison pour laquelle la conversation avec lui avait si facilement trouvé son écho pour Torvald. Ne sachant comment ce dernier prendrait la nouvelle, le loup préférait jouer de prudence et remisa comme souvent le sujet au placard. S’il se demandait s’il fallait parler ou se taire, l’Allemand adoptait systématiquement la même attitude : silence et contemplation. Il y avait un moment pour chaque chose.
Sevastyan lâcha une remarque sur l’émotion des gens alentours dont l’absence totale de tact aurait fait grimacer la décence. Il fit vaguement hausser un sourcil au loup qui préféra passer outre ce genre de comportement. Clairement, hommes, loups, êtres vivants ne naissaient pas tous avec les mêmes chances dans la vie et la diplomatie semblait avoir été la grande absente de l’éducation du jeune loup. Si tant est qu’éducation il y ait eue un jour … Etouffant un soupir, l’Allemand adressa un regard à Torvald avant de se voir détourner son attention par l’arrivée d’un visage qu’il reconnaissait avec émotion.
La petite louve noire.
Sertie comme lors de cette nuit de son fils et de son époux, elle marcha droit dans l’assemblée, écartant silencieusement les foules sur leur passage pour venir se recueillir sur le sobre cercueil en bois. Ignorant quel lien la liait exactement au Roi pour que sa peine semble plus intense et plus personnelle que celle de tous les Argentés autour qui la regardaient pour certains avec un froid mépris, Grim attendit que son regard croise le sien pour incliner respectueusement la tête. Elle ignorait sa forme humaine et ne comprendrait sans doute pas la raison de ce geste mais peu importait.
Dim 7 Oct - 13:13
Gabriel Chevalier
▹ MULTICOMPTES : Amelia Andersen / Leif Helström ▹ PSEUDO : L.R. ▹ EMPREINTES : 736 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 14/01/2016 ▹ AGE DU PERSO : 37 ▹ LOCALISATION : Quelque part entre son ordinateur et son labo ▹ HUMEUR : J'ai perdu mes lunettes, enfin j'ai pas voulu les mettre, elle me font une drôle de tête, une tête d'un geek à lunettes…
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE: Un guide français-norvégien, un étui à lunette, un spray lacrimogène (on sait jamais), un livre pour les moments d'ennui, un paquet de chocobons
Quel était le prix d’un secret ? C’était une question à laquelle Gabriel Chevalier, (futur) éminent scientifique, ne savait pas répondre. Pourtant, il y avait souvent réfléchit alors qu’il exportait des données concernant les loups-garou sur un disque-dur ultra-sécurisé par ses soins. Il avait remarqué que savoir quelque chose que les autres ignorent avait deux faces. On pouvait trouver jouissif d’avoir accès à quelque chose que les gens normaux ne connaissent pas ; savoir était le pouvoir. Mais comme disait une célèbre réplique de film, un grand pouvoir implique de grandes responsabilités, et leur poids pouvait être lourd. Gabriel savait que toutes choses n’étaient pas bonnes à savoir. Des fois, l’ignorance permettait une certaine ingénuité. La question se reposait alors qu’il tentait d’esquiver le monde était massé à l’enterrement de Solskinn Forsløve, maire de Bergen. Mort assassiné. Ce n’était pas ce que les journaux disaient, mais parce qu’il était au courant de la face cachée derrière sa bonhommie et sa droiture apparentes, il pouvait l’affirmer en y pariant sa figurine d’Asuka Langley. Les Rois meurent de vieillesse, ou assassinés. Ou alors d’un bête accident, comme le prouve l’écharde de lance qui a infecté l’oeil d’Henri II. Il aurait été drôle que Forsløve meure en tombant après avoir raté les marches qui le mènent à son trône ou étouffé par un os de poulet, ceci-dit. Mais il aurait été illogique qu’un type qui a écrasé les meutes de Bergen puisse mourir autrement que de manière Shakespearienne. Allait-il le plaindre ? Non, ce n’est jamais un mort qu’il faut plaindre, car il est mort et son corps ne peut plus rien ressentir. C’est toujours ceux qui restaient qui souffraient. Mais il y avait-il véritablement des gens affligés par le décès du Roi ? Parce qu’il connaissait la vérité, il pouvait entrevoir les rancoeurs satisfaites sous le masque de l’indifférence. Il pouvait également imaginer l’inquiétude face à l’incertitude. Qu’est-ce qui viendra après ? Et c’était quelque chose qu’il partageait. Il était assez indifférent envers le Mort. Ce n’était pas une personne avec qui il s’entendrait, mais qui était-il pour le juger ? Il n’était pas un homme-loup. Il n’avait pas les clefs pour comprendre toute la complexité de leurs affaires. Il se trouve que malgré la violence de sa prise de pouvoir, il a réglé un problème de son peuple à travers sa politique de disparition : les confrontations violentes entre hommes-loup et humains. Du point de vue du scientifique, c’était bien une idée de politicien. Il s’agissait d’une solution à court terme, non durable, satisfaisant rapidement ses partisans et contournant le vrai fond du problème. Du même genre que mettre un bout de scotch sur une fenêtre fissurée. Un jour, elle se brisera. Elle mettra plus de temps, mais cela arrivera. Et Avyn avait déjà créé une brèche. Nous arrivons à une question évidente : comment un type dont le pire cauchemar est un centre commercial la veille de Noël a-t-il trouvé le moyen d’affronter la chose qu’il déteste le plus au monde : la foule ? Gabriel a la qualité d’être curieux, et d’aimer explorer les choses qui l’intriguent. Et le défaut d’être curieux, c’est à dire qu’il ne peut s’empêcher d’aller approfondir les choses qu’ils l’intriguent, même si cela peut lui porter préjudice. Voici comment il s’est retrouvé ici, coincé dans la pire des tenues - un costume, car c’est pas très confortable - à assister à la mort de quelqu’un qui le laisse grandement indifférent. Car derrière toute cette mascarade, une question demeure.
Qui a tué le Roi ?
Il n’espérait pas y répondre aujourd’hui. Il voyait en revanche quelques figures connues. Tous des Loups Bruns, et malheureusement il avait ordre de ne pas les approcher. Alors il ne les approcherait pas. Sauf si l’un d’entre eux venait les voir. De toutes façons, il n’aime pas engager la conversation.... À part si la curiosité l’emporte ?
Dim 7 Oct - 13:45
Amelia Andersen
▹ MULTICOMPTES : Gabriel Chevalier / Leif Helström ▹ PSEUDO : L.R. ▹ EMPREINTES : 510 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 22/03/2016 ▹ AGE DU PERSO : 40 ▹ LOCALISATION : Entre de lourds rideaux rouges de velours. ▹ HUMEUR : Toujours souriante, extravagante, et bondissante.
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE: Une trousse à maquillage, des habits de rechange, un sac à main à la pointe de la mode, une paire de ballerines pour changer des talons, un derringer chargé avec deux balles, une dague bien affutée, un flingue avec un silencieux, des jumelles, une tablette de chocolat, un peigne, des perruques en tous genres, ma folie et les poussières de mon optimisme.
La nouvelle était tombée, brusque : le Maire était mort. Un grand costaud, dans la fleur de l’âge, décédé dans de mystérieuses circonstances. Sérieusement, ça ne tourne pas rond cette histoire. Pour moi, de «mystérieuses circonstances» c’est toujours lié de prêt ou de loin à des loups. Comme Thyri qui était également morte dans de «mystérieuses circonstances», ou même mon propre père dont le meurtre avait été maquillé par les protecteurs locaux en banal accident. Pour avoir été fille de protecteur, les «mystérieuses circonstances» voulait dire que ces braves humains au service de la cause lupine avaient fait leur travail. Au vu de l’efficacité et de la popularité du Maire, je doute qu’il n’ai eu que des amis. Je ne plaindrais pas ce type. Je sais très bien à quel point un type avec un beau costard et une belle verbe peut faire une bonne impression sur le gueux basique. J’ai été élevée moi-même par ce genre de type qui était pourri jusque l’âme, mais qui était passé maître dans l’art de se faire passer pour un saint. Vivre avec Lars Kvilhaug durant mon adolescence m’avait appris quelque chose de fort triste : par défaut, un leader était un pourri. On ne faisait pas l’unanimité en étant honnête et bien intentionné. Vous croyez que je dirige les chasseurs de Norvège comment ? Bref, en ce jour de grâce où il y avait un Maire en moins sur cette planète, je me décidais de glaner des infos. Bien sûr, j’ai mis certains de mes hommes sur le coup. Embusqués parmi les curieux, les pleureuses, les polis et ceux qui dansent la gigue dans leur tête - c’est toujours comme ça aux enterrements, je ne vous apprends rien de neuf - ils tâcheront de trouver quelques indices. Je ferais de même de mon côté. Il faut avouer que je suis extrêmement frustrée depuis plusieurs temps. Impossible de refaire une opération telle que l’incendie car nous n’apprenons rien de nouveau depuis des mois malgré nos efforts. Je crains que mes rangs s’impatientent. De toutes façons, même en faisant des rondes dans la forêt on arrive pas à avoir des prises satisfaisantes. À ce rythme, la Team Rocket aura eu plus de réussites pour capturer Pikachu que nous pour attraper des loups. Je révise ma couverture une dernière fois dans le miroir, celle d’une journaliste locale. J’avoue que je ne me reconnais pas dans le reflet, ce qui est une bonne nouvelle. En effet, j’ai travaillé dur pour augmenter mes compétences en maquillage, m’intéressant même aux prothèses et aux techniques FX. J’ai eu un peu d’aide sur ces dernières grâce à mes relations d’artistes, mais j’ai réussi à prendre au moins quinze ans, et à changer la forme de mon nez. Pour le reste, un peu de maquillage basique, et une perruque. Je suis désormais une grande blonde permanentée avec quelques kilos en plus - oui, j’ai mis un peu de rembourrage - aux lèvres épaissies par un rouge à lèvres sanguin et au nez en bec d’aigle. D’immenses lunettes que n’aurait pas renié Edna Mode me mangent la moitié du visage. L'avantage de gros hublots dans le genre, c'est que ça change un faciès quand on est les retire. Afin de ne pas trop me faire grillée par l’odeur, je me suis aspergée de parfum. Le genre de parfum pour vieille qui me déboite déjà les narines, alors j’imagine qu’il a de quoi assommer l’odorat d’un loup. J’ai travaillé mon ton et mes gestes pour qu’ils soient inhabituel avec les miens, et me voici Silje Larsen, reporter en recherche de témoignages sur la mort du Maire. Le genre de dame un peu coincée des fesses mais toujours douce et attentionnée. Habillée d’un tailleur noir strict et sobre et d’un épais manteau, je me faufile dans la foule. Il y a quand même beaucoup de gens à cet enterrement, et l’ambiance est assez étrange. J’ai envie de dire que c’est... contrasté. Ça va de l’affliction à l’indifférence la plus totale. Étrangement, je repère quelques têtes connues. Il y a la grande blonde. Celle que j’appelle la Louve. Je ne suis absolument pas sûre que ce soit une louve, mais ma rencontre avec elle sur mon lieu de travail me laisse penser qu’elle est pas nette. N’ai-je pas dit que ce qui était pas net était souvent lupin ? Je ne vais pas faire l’erreur de l’approcher. Chose plus intéressante, il y a le Secouriste, ou Brainy. Lui, je suis sûre que c’est un loup. J’ai jamais pu en savoir plus sur lui, à part qu’il a une copine rousse - que je ne vois pas d’ailleurs - et qu’il est secouriste. Il est venu avec ses enfants, même si je le trouve jeune pour avoir des enfants de cet âge... Mais il me semble que les loups vieillissent moins vite. Enfant, ils m'ont toujours fait cette impression d'être moins vieux qu'ils ne le sont vraiment. Ce serait peut-être une cible intéressante à aborder, mais il faudrait que j’arrive à esquiver Raph-bat-joie Tveit. Il est surprenant de voir qu’ils ont l’air de se connaître. Je connais ce grincheux parce qu’on déjà a bossé ensembles. Sans plus. C’est un type sans humour. Et dont je me suis toujours méfiée. C’est pas parce qu’on est un simple patron de boîte de nuit qu’on est con comme un balai. Je ne peux pas venir sans un truc en béton armé. Je réfléchis. J’ai pas d’excuse pour m’attaquer à lui en particulier. Je vais me contenter de l’observer pour le moment.
Dim 7 Oct - 15:03
Elias Hansen
▹ MULTICOMPTES : Nicholas & Ivar & Sevastyan & Doffen ▹ PSEUDO : Ludies ▹ EMPREINTES : 290 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 30/07/2016
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE:
Il sentit soudain une présence derrière lui, il fronça les sourcils en se retournant face à … son Bêta. Quelque chose avait changé, quelque chose qui le fit entièrement buguer, il cligna des yeux plusieurs fois en ne sachant pas quoi dire. Ce n'était ni le lieu, ni le moment. Néanmoins il afficha ce qui ressemblait à un sourire en coin « Toi et moi, il va falloir que l'on parle tout à l'heure. » Il regarda aux alentours et repéra Nicholas non loin d'eux, il fit à ses enfants d'aller le voir histoire que le brun soumis ne soit pas tout seul. Meilleure excuse qu'il avait trouvé pour pouvoir rester seul avec son Bêta, sans les enfants, sans Nicholas à leurs côté. Espérant que ce subterfuge marche. Il fit également signe à son frère, le chef des Traqueurs, de rester près des gosses, tant que les roux n'étaient pas là la situation serait bien gérée, mais après... qui sait ce que cela allait pouvoir donner ? Il reporta enfin son entière attention sur Raphaël. « Je ne sais pas non, j'ai essayé de voir auprès des Noirs et de certains Argents mais soit ils veulent régler ça en interne, soit ils ne sont pas plus au courant que nous.. Tu as des informations toi? Il se tut quelques instants et baissa la voix de façon à ce que seul son interlocuteur entende C'est probablement quelqu'un proche de Solskinn. Il était méfiant et très puissant, rapide. C'était quelqu'un de proche, quelqu'un en qui il avait confiance. Il y avait bien sûr une autre possibilité, mais elle lui semblait si invraisemblable pour l'instant, qu'il ne préférait même pas l'évoquer. Il attendait la réponse de Raphaël, et après, seulement, il verrait dans quelle optique aller.
Dim 7 Oct - 15:22
Ivar Wahlberg
▹ MULTICOMPTES : Nicholas, Elias & Sevastyan ▹ PSEUDO : Ludies ▹ EMPREINTES : 110 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 24/06/2017
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE:
Il aurait voulu le connaître un peu plus longtemps, il aurait voulu profiter de cette complicité. Il aurait voulu beaucoup de choses, le genre de choses qu'un père aussi doué que l'était Solskinn apprend à son fils unique. La stratégie, la diplomatie, le combat, la ruse, la vitesse et tant d'autres choses. Il ne l'avait vécu que quelques courts mois et ce bon père lui avait été au final arraché bien trop tôt ! Ils n'y pouvaient rien, mais mieux valait qu'il n'apprenne pas qui l'avait tué, sinon il me massacrerait probablement. Il avait mis ses plus beaux habits, pour lui faire honneur une dernière fois. Un adieu, une mascarade parmi les humains, mais ils n'avaient pas le choix, Ivar en était pleinement conscient . Il suivit sagement sa mère à travers la populace, soutenant le regard, pendant quelques secondes de l'épouse du Roi ; celle qui n'avait pas réussi à enfanter, celle qui était au final plus grand chose. Il n'y avait plus qu'un titre qu'elle ne pourrait pas assumer, il n'y avait pas de descendants. Elle était foutue, probablement. Et il s'en réjouissait malgré la situation. Il ne l'aimait pas cette Dame et elle lui avait bien rendu. Il représentait ce qu'elle n'avait jamais pu avoir, et tout bâtard qu'il était il restait et resterait désormais le seul fils de Solskinn. Ils s'étaient rapprochés le plus possible du cercueil, le cœur lourd. Il n'était pas quelqu'un de spécialement émotif et c'était probablement plus la haine de savoir que quelqu'un avait fait ça que la tristesse qui habitait à présent son cœur. Tout son être réclamait vengeance. Mais il devait bien se tenir, faire honneur à son père, faire honneur à sa meute.
Dim 7 Oct - 15:33
Raphaël Tveit
▹ MULTICOMPTES : Kateleyä L. Avellaneda (RIP), Solskinn Forsløve (RIP) ▹ PSEUDO : Njüt ▹ EMPREINTES : 826 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 14/09/2015 ▹ AGE DU PERSO : 37 ▹ LOCALISATION : Occupé avec la gestion de mon business ▹ HUMEUR : Indéfinissable
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE:
Le Roi est mort
Le Maire est mort
Les traits crispés par un rictus perdu entre malaise et agacement, tu fais mine de ne pas remarquer la réaction d'Elias, de sa tronche de poisson éberlué jusqu'à son sourire con. Foutu sourire de merde !
— Toi et moi, il va falloir que l'on parle tout à l'heure. — Ce n'est pas du tout ce que tu crois. Aucune raison d'en parler, répliques-tu d'une voix imperturbable.
Enfin ça, c'est ce que tu aimerais ; la vérité, c'est que pour la première fois de ta vie tu te retrouves dans cette position inconfortable des gens qui ne maîtrisent pas toujours tout ce qui leur arrive, si bien que ta voix... a tremblé et que tu te détestes de devoir l'admettre. C'est un fait, tu es Raphaël Tveit, Beta des Bruns ; et ce Raphaël Tveit exerce un contrôle parfait sur absolument tout ce qui l'entoure.
Tout.
Ou presque.
À ton immense soulagement, Elias n'insiste pas et enchaîne sur les raisons de votre présence dans le coin. D'une oreille attentive, tu écoutes les observations de ton Alpha et finis par acquiescer silencieusement. Vous avez tous les deux développé un raisonnement similaire : à l'heure actuelle, seul-e un-e proche aurait pu commettre ce crime. Pourtant, reste ce petit truc qui te chiffonne : pourquoi ? Et qui aurait eu la force nécessaire de se détacher du lien de l'Alpha aux siens, celui-là même qui pousse à une loyauté quasi inébranlable ?
À tes yeux, très peu de gens en sont capables. Il faut une véritable résistance à l'aura, mais aussi une maîtrise d'aura suffisante pour se cacher aux yeux des siens. À part un Alpha, voire un Beta... qui pourrait se targuer de posséder les capacités de commettre un attentat pareil ? Une lueur froide au fond des yeux, tu laisses tes yeux glisser sur la foule. Un instant, tu les arrêtes sur Hannah Mikkelsen, puis sur la veuve de Forsløve, et enfin sur la Guérisseuse Noire qui s'est permise d'approcher le cercueil, mère du premier fils de sa Majesté...
— Hauts gradés, ou simple querelle familiale... ?
esprit sauvage
Mer 17 Oct - 22:07
Nicholas Tveit
▹ MULTICOMPTES : Elias & Ivar & Sevastyan & Doffen ▹ PSEUDO : Ludies ▹ EMPREINTES : 2979 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 19/07/2015
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE: Une laisse.
Il se demanda pourquoi soudain les enfants d’Elias étaient venus le voir sur « ordre » de leur père. Il haussa un sourcil un peu dubitatif. En soit cela ne le gênait pas, il les aimait bien ces gosses, mais bon ne pouvait pas dire qu’ils étaient forcément hyper en sécurité avec lui. Il jeta un coup d’œil vers son Alpha qui semblait en pleine discussion avec son cousin. Ouais donc, on lui confiait les gosses pour que les deux puissent faire la causette, probablement parler de politique ou d’un sujet plus glauque. Il prit une des filles dans les bras et laissa la deuxième lui grimper sur le dos c’était visiblement l’heure des câlins pour elle, tandis que les petits gars se chamaillaient doucement. Mieux valait que cela ne vira pas en grosse bagarre par ce qu’il serait bien incapable de les arrêter, lui il était juste bon aux câlins ou à s’interposer, mais dans ce genre de circonstances ce n’était pas comme ça qu’il fallait agir !
Ils causaient, ils causaient… enfin peut-être pas tant que ça, mais la présence des enfants l’empêchait réellement de bouger comme il le voulait, ou même de laisser son esprit vagabonder. Ils avaient beau être des adolescents maintenant, ils n’en restaient pas moins des « enfants » à ses yeux qui, vu leur rang avaient besoin de surveillance, surtout qu’à quatre, ils avaient largement le temps de faire des bêtises… Il ne se voyait cependant pas pour l’instant aller ramener les garnements à Elias pour lui dire qu’il voulait la paix, ça ne se faisait pas… Il continua donc de câliner les petites demoiselles, l’une des deux s’amusant présent à essayer de tresser ses cheveux, tout en observant de nouveau sexy N° 1 et 2. Après tout, ça ne mangeait pas de pain, d’admirer de belles créatures, ça faisait même du bien au moral….surtout vu ce qui se passait autour dont, il fallait bien l’avouer lui passait à présent totalement au dessus de la tête. Il attendait que quelque chose se produise, forcément à chaque réunion de ce genre il se passait un truc, alors il allait bien il y avoir une merde qui arriverait. Peut-être un combat entre Vyranui et la Reine. Ouais. Ca serait plausible ça, d’ailleurs, il jeta un coup d’œil dans leur direction… la tension était bien présente.
Jeu 18 Oct - 17:55
Mme le Maire
▹ MULTICOMPTES : Aucun. ▹ PSEUDO : le staff. ▹ EMPREINTES : 409 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 20/09/2014 ▹ AGE DU PERSO : 74 ▹ LOCALISATION : En ville, loin de l'agitation, du haut d'un promontoire qui me permet de tout voir ▹ HUMEUR : changeante au fil de mes interlocuteurs, attention à toi mon gars, je mords
le roi est mort
le maire est mort
Loups. Humains. Peu nombreux étaient les concernés capables de faire la différence entre les deux espèces présentes. Très peu. Et pourtant, certains s’étaient glissés dans la foule, profitant de l’occasion pour développer leurs connaissances, pour essayer d’attraper quelqu’un. N’importe qui. Un loup, un chasseur, tous étaient aux aguets. Tous les loups se méfiaient des humains (et parfois des loups) présents. Certains humains se voulaient aussi méfiants, bien que la majorité n’avait aucune connaissance de la nature lupine des personnes à leurs côtés. Jusqu’au moment où, une odeur de charogne, de mort, se fit sentir dans toutes les narines… Enfin, les narines lupines. Ce sont les traqueurs, présents, dans chaque meute, qui en avertir les autres. Les premiers à sentir la menace. Qui avait osé ? Quel chasseur avait été assez stupide pour se présenter à une réunion de la sorte, en ayant tué récemment ? Qui ? Pourquoi ? Les loups, aux aguets, cherchèrent l’odeur. Qu’ils s’agissent des yeux, des oreilles, ou du nez, tous les sens lupins étaient sur le qui-vive. Prêts à trouver le responsable. Pourtant, c’était mission impossible. Comme si l’odeur venait de partout à la fois, de tous les côtés, du haut, comme du bas, de leurs propres vêtements, comme de ceux les entourant. L’odeur devenait rapidement insoutenable, prenante. Au point où certains traqueurs se massèrent les tempes, incapables de supporter la vivacité avec laquelle ils percevaient les odeurs.
Que se passait-il ?
Afin de permettre un jeu évolutif, je vous laisse fouiller, chercher, essayer de trouver d’où ça peut venir et ce que ça peut être. Je vous encourage vivement à avoir des interactions entre joueurs, à lancer le dé dès la moindre idée. Bien sûr, je compte sur vous pour ne pas faire d’antijeu, faire preuve de fairplay et chercher… Amusez-vous bien !
esprit sauvage
Sam 20 Oct - 18:54
Elias Hansen
▹ MULTICOMPTES : Nicholas & Ivar & Sevastyan & Doffen ▹ PSEUDO : Ludies ▹ EMPREINTES : 290 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 30/07/2016
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE:
Aucune raison d'en parler ? Ce n'était pas ce qu'il croyait ? Elias eut un vague petit rire en secouant doucement la tête. Il souffla doucement à son bêta :
- Ne me prends pas pour un jambon, Tveit.
Le tout dit d'une façon amicale, mais il voulait bien comprendre à l'autre loup que ce n'était pas avec cette petite phrase, qu'il allait être convaincu de quoi que ce soit !
- Tu m'expliqueras, en quoi je me trompe, dans ce cas.
Histoire qu'il se marre un petit coup si l'autre continue dans cette voie. Malgré tout, il restait un peu inquiet de ce que cela pouvait indiquer, des implications, mais il n'en montra rien, ce genre de choses, ça serait pour plus tard. Les gamins partis avec l'autre Tveit, ils étaient quand même plus tranquilles pour discuter, la « proposition » du brun le fit doucement acquiescer. Il regarda à son tour Hannah, puis Ivar et enfin Vyranui ! Effectivement, la famille pouvait tout aussi être impliquée que les hauts gradés. Mais dans les deux cas, qui cela pouvait être, en qui Solskinn avait totalement confiance ? Cela devait se résumer en quelques noms.
- Ester ou Eirik, ou même Hannah étaient proches de lui ainsi que... il cita d'autres noms, pas plus de trois autres. Lequel d'entre eux serait assez fourbe pour l’assassiner ? Qui pourrait se mesurer à lui ? Qui pourrait avoir fait ça sans être remarqué ?[/b][/color] Il laissa quelques instants de flottement et continua de parler toujours bas de façon à ce que son ami entende, mais pas forcément les autres Quant à la querelle familiale, si c'est sur ce point qu'il faut s'appuyer, je pencherai plutôt pour sa femme actuelle. La meute Noire ne tire aucun bénéfice actuel de cette mort, beaucoup moins que … et bien que s'ils avaient attendu encore un peu. Ivar reste jeune, il a encore beaucoup à apprendre, et qui pourrait mieux lui apprendre des choses qu'un père surpuissant?
Bien sûr, il y avait d'autres choses à tenir en compte, mais pour l'instant, il trouvait que cet élément était disons le plus... logique. Et soudain, il y eut cette odeur écœurante, à soulever le cœur. Une odeur de charogne, de mort, qui serait s'en rappeler cette odeur que portait certains chasseurs qui mettaient des peaux de Bêtes. Qui ? Qui avait osé ? Son frère l'avait averti quelques instants auparavant que lui-même sente ladite odeur. Il lui envoya une poussée d'Aura pour qu'il cherche, à l'aide des autres traqueurs. Ils ne devaient rien laisser paraître, si tous les loups se mettaient à bouger, à paniquer, cela réveillerait les soupçons des chasseurs. Ils devaient agir de façon stratégique. Aux loups lambdas, omégas, il leur indiqua d'éviter de trop bouger pour ne pas attirer l'attention, sauf si les humains se mettaient également à réagir. Il lança un coup d'oeil à Raphaël, son frère lui indiqua que l'odeur provenait d'un peu trop d'endroit à la fois, difficile à localiser.
Les secondes passaient et l'odeur devenait de moins en moins supportable. Il essayait de ne pas se mettre trop la main sur le nez mais ce n'était pas simple. Ils devaient réfléchir, tous et vite. Une attaque de chasseur était possible, tout comme un groupe de loups était capable de cela ; histoire de pourrir la mémoire de Solskinn. Cette fois, il y avait des représentants de toutes les meutes à vu d’œil, mais parmi toute la foule ce n'était pas simple, les roux et blonds n'étaient pas forcément proches dans son champs de vision.
Diffuseur d'odeur ? Plusieurs cadavres ? Autre chose ? Un poison qui pouvait les atteindre ? Devaient-ils trouver un prétexte pour évacuer ? S'il n'y avait eu que les bruns en jeu, la décision aurait été plus simple, mais là il y avait beaucoup en jeu.
– A ton avis, à part un genre de diffuseur d'odeur, qu'est-ce qui pourrait faire croire que l'on a cette odeur tout autour de nous, entouré, encerclé de toutes part... Plusieurs cadavres, même dispersés, à part avec traitement spécial, n'auraient pas cet effet... et on aurait pu le sentir dès notre arrivée. Il se tut quelques instants et regarda Vyranui, plutôt que la Reine, avant de retourner son attention sur son Bêta. C'est peut-être une méthode de chasseurs pour nous repérer... ou alors un nouveau poison ; tout comme ça peut-être fait par l'un des nôtres pour nous faire partir. Si on évacue les lieux, les humains auront la puce à l'oreille... Si on ne fait rien et que les chasseurs sont bien sur le coup, cela pourrait coûter la vie à de nombreuses vie...
Il regarda vers plusieurs humains, qui, pour l'instant ne semblaient pas franchement incommodés par l'odeur, un nouveau regard vers Vyranui. Tandis que son frère, ses traqueurs lui indiquaient que c'était toujours la misère. Ils semblaient mal en point, et pour voir les traqueurs des autres meutes, notamment le gamin de Vyranui, tout indiquait qu'eux aussi n'étaient pas au meilleur de leur forme. Evacuer, ils devaient évacuer, avant qu'il y ait un drame ... pour trouver le coupable … pour enquêter là-dessus. Evacuer que dans un sens... histoire de pouvoir « sentir » tout le monde, vérifier qu'un chasseur ne dissimulait rien d'étrange... Facile à penser, plus compliqué à exécuter.
Mar 23 Oct - 12:10
Raphaël Tveit
▹ MULTICOMPTES : Kateleyä L. Avellaneda (RIP), Solskinn Forsløve (RIP) ▹ PSEUDO : Njüt ▹ EMPREINTES : 826 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 14/09/2015 ▹ AGE DU PERSO : 37 ▹ LOCALISATION : Occupé avec la gestion de mon business ▹ HUMEUR : Indéfinissable
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE:
Le Roi est mort
Le Maire est mort
Parler de « ça » te dérange. Parler de « ça » avec ton Alpha te dérange encore plus. Après tout, vous passez le plus clair de votre temps ensemble, ce qui faisait d'Elias la personne à Bergen qui te connaissait probablement le mieux – si tant est que l'on puisse considérer être « connu » d'une personne sans jamais rien lui révéler de son passé. Pour ta défense, Elias n'a jamais vraiment cherché à en savoir plus à ton sujet : tant que tu lui offres de judicieux conseils et que tu remplis ton rôle de Beta, aucune raison de t'interroger, n'est-ce pas ? Aussi, lorsque ce-dernier choisit de renchérir sur « la » question, tu as bien du mal à dissimuler ton agacement.
— Ne me prends pas pour un jambon, Tveit.
Je n'oserais pas... Si ?
— Tu m'expliqueras en quoi je me trompe, dans ce cas.
Avec grand plaisir... penses-tu ironiquement. Tu n'en as pas envie, pas du tout même. Cela fait trop de choses à prendre en compte, d'autant plus que tu ne comprends toujours pas pourquoi il a fallu que cela arrive. Tu n'as jamais rien demandé de tel ! C'est à croire que ton adorable cousin t'a porté la poisse, ce jour-là... Les yeux au ciel, tu lâches un long soupir d'exaspération, sans pour autant pouvoir t'empêcher de te demander... Non ! Pas maintenant ! Tu secoues la tête pour te débarrasser de toutes ces foutues pensées superflues afin de te concentrer sur ce que te dit Elias, et uniquement Elias.
Rien qu'Elias.
— Ester ou Eirik, ou même Hannah étaient proches de lui ainsi que... — Je pense qu'on peut écarter Ester d'office. C'est une garce, soyons bien clairs, mais elle était bien trop dévouée à Solskinn pour avoir la force de se détacher de son emprise. – Tu marques une pause, le temps de dessiner une ébauche de sourire sur tes lèvres, puis de poursuivre d'un ton quelque peu sarcastique : Avec elle, ça en devient du fanatisme quand on parle de ce très cher Forsløve. Quant à Hannah, si la jalousie peut en effet pousser à certaines horreurs, pourquoi ne pas plutôt se débarrasser de la Reine ? Sa trahison n'aurait pas de sens, qu'on se le dise. En tout cas, pas comme ça.
Peut-être que tu extrapoles un peu, mais il aurait fallu être aveugle pour ne pas sentir l'éternelle rivalité entre Hannah et l'épouse de Forsløve ; de même qu'il aurait fallu être sévèrement égocentrique pour ne pas remarquer la haine d'Hannah à l'encontre de sa Reine. Du dégoût, même. Conclusion : ça te paraît invraisemblable. Hannah n'aura pas tué le Roi. Jamais. Quant à la querelle familiale, eh bien tu es plutôt d'accord avec le raisonnement d'Elias : la meute noire n'aurait rien eu à y gagner. Rien du tout.
— Ne reste donc plus qu'Eirik et l'épouse... Pour peu que l'un se tape l'autre dans le dos du Roi, on pourrait presque même accuser les deux.
Cynique, tu jettes un coup d’œil en biais à ton Alpha. Un peu d'humour noir n'a jamais tué personne, si ? En tout cas, l'humour noir n'a jamais répandu d'odeur aussi infecte que celle qui commence à s'élever tout autour de vous. Si infecte que tu dois prendre sur toi pour ne pas grimacer : inutile d'avoir l'air hypersensible aux odeurs s'il s'agit – comme tu le crois – d'une odeur fortement similaire à celle d'un chasseur : cela ne servirait qu'à vous trahir sous votre apparence humaine. Tu n'as d'ailleurs pas le temps de dire : « Ouf ! » qu'Elias a déjà pris quelques mesures préventives pour s'assurer que personne ne court aucun danger. Vient alors le temps de la réflexion.
— Diffuseur d'odeur... pourquoi pas ? Mais d'où ? Quoi que ce soit, je ne vois qu'un seul endroit qui pourrait servir « d'origine » : les égouts. La plomberie de la ville parcourt absolument toutes les surfaces, jusqu'aux plus grands bâtiments. Cela pourrait expliquer qu'on ait l'impression que l'odeur émane d'absolument partout autour de nous... Les chasseurs ont-ils décidé d'emprunter cette voie pour nous attaquer ? S'agit-il d'un moyen de nous repérer ? Sur ça, je ne peux pas te répondre avec certitude sans qu'un de nos traqueurs ne soit allé vérifier par lui-même. La possibilité qu'un tas de cadavres en décomposition baigne dans les miasmes de la ville reste une possibilité : il suffirait qu'ils aient été congelés au préalable pour cacher l'odeur suffisamment longtemps et qu'elle ne se répande qu'au moment voulu, c'est-à-dire les funérailles. C'est tiré par les cheveux, je te le concède, mais ça reste une éventualité. Dans ce cas, cela resterait un simple moyen de nous reconnaître et il faudrait à tout prix continuer à faire comme si de rien n'était pour préserver nos identités humaines.
Sans vraiment lui demander son aval, tu tends ton aura vers son frère afin de lui demander d'aller jeter un coup d’œil sous la ville pour toi. Discrètement.
esprit sauvage
Dim 28 Oct - 0:20
Leif Helström
▹ MULTICOMPTES : Gabriel / Amelia ▹ PSEUDO : L.R. ▹ EMPREINTES : 661 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 22/05/2016 ▹ AGE DU PERSO : 35 ▹ LOCALISATION : Dans ton ombre ▹ HUMEUR : À plat, morose, sauf quand son rayon de soleil est à ses côtés
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE: Du chocolat, une photo de famille, un carnet de croquis, du matériel de dessin, ma haine du monde.
Le Roi est mort. La rupture d’aura l’avait foudroyé au beau milieu de son travail comme un bon coup de pied dans les couilles. Il n’avait pas de meilleure comparaison : c’était toujours par surprise et très douloureux. Il été resté quelques secondes bouche béante, les mains arrêtées sur le clavier de son ordinateur, ne comprenant pas trop ce qu’il s’était passé. Le Roi était Mort. Cela semblait absurde. Comment Solskinn Forsløve pouvait-il simplement mourir ? Lui qui posait tellement de problèmes à ceux qui voulaient s’en débarrasser ? Mais la douleur lui confirmait qu’une seule chose : le Roi est mort.
Il arriva accompagné de sa fratrie au complet et de ses deux Deltas. Il n’avait pas vraiment de mal à jouer la tête d’enterrement. Ça le faisait chier d’être là, ni plus ni moins. Il n’en voulait pas à Soskinn. Il lui avait plutôt rendu service qu’autre chose quand on faisait le bilan. C’est juste qu’il n’avait aucun lien avec lui, et que jouer l’hypocrite le rendait malade d’avance. Il n’avait clairement pas à se réjouir. Au vu de l’efficacité de la politique de Solskinn concernant les chasseurs, il y aurait sûrement plus de loups pour continuer sa politique exclusive. Du coup, ça ne changerait rien. Il respectait tout de même l’aspect solennel de ce jour. Il s’était habillé d’un costume noir qui cassait la minceur de sa silhouette par son élégance, d’une cravate noire, d’un long manteau sombre et des mêmes chaussures qu’il avait mis lors de sa première rencontre avec l’Alpha Argent. Bien sûr, voir tous ces gens amassés lui faisait se reposer de nombreuses questions. Qui avait pu tuer le Roi ? Comment avait-il réussi ? Et surtout, qui récupérerait la sublime photographie de Rolf Aamot accrochée dans son bureau ?
Dans la foule, il y avait forcément des têtes connues, mais des sentiments contraires. Ester Braaten semblait encore plus dévastée que les autres argents, mais il n’oserait pas songé une seule seconde à se moquer de son état. Le deuil n’était pas quelque chose avec lequel plaisanter. Surtout quand un Alpha ne pouvait partir rejoindre Fenrir selon les traditions. Cette mascarade humaine était indigne d’un Roi. Même de n’importe quel loup. Et c’était sûrement la chose la plus triste en ce jour.
Il repéra la marmaille de sa soeur, qui commençait à ennuyer un Nicholas qui devait déjà être fatigué d’être assailli par des louveteaux. Amanda alla vers ses enfants pour les prendre dans ses bras, débarrassant le pauvre Kiki de cette responsabilité sûrement confiée contre son gré par Comploteur Brun 1 et Comploteur Brun 2. Leif s’avança d’un pas plus hésitant envers son... Il avait envie de dire petit ami, mais ce n’était plus le cas. Il n’arrivait pas vraiment à se faire à cette... pause. Il l’aimait trop pour le laisser partir, mais également pour comprendre qu’il devrait peut-être le faire. Le pire, c’est qu’il était vraiment beau dans son costume noir. Peut-être il y avait-ils d’autres hommes bien plus classes, mais il n’y avait que lui qui attirait son regard. Leif en occulta presque les gens autour de lui, leur indifférence, leur tristesse, leur satisfaction, leurs tensions, leurs suppositions. Il y avait tellement d’émotions disparates dans cette foule... Et il y avait son coeur qui cognait contre sa poitrine pour cet abruti de brun. Bien que le roux tira la tronche quand il vit dans quelle direction son regard pointait. Mais il avait le droit. Et il fallait dire qu’il avait bon goût en matière d’arrière-train. Il y avait un bien galbé qu’il reconnaissait, c’était ce solitaire qu’il avait vu au bar... Il n’avait jamais su son nom. En tout cas son pote était pas mal non plus. Après un moment d’hésitation, il se lança.
- Salut... Tu vas bien ?
Un doux sourire sur le visage, il savait néanmoins que les enterrements ne rappelaient pas de bons souvenirs à Nicholas. Il essaya de prendre sa main, comme pour le rassurer, mais il la frôla juste car il la retira aussitôt. Ils n’étaient plus ensembles. Il jeta un oeil à ses neveux, qui semblaient heureux de voir leur mère. Amanda serait toujours une maman formidable. Elle a eu une mère assez exécrable pour savoir ce qu’il ne fallait pas faire. Il y avait Lynn, qui était celle qui avait attiré son attention. Elle était plus effacée, moins turbulente que ses frères et soeurs. Quelque chose qui avait touché tout de suite son oncle. Mais l’Oméga Roux n’eut guère le temps de vraiment profiter de ce moment avec la nouvelle génération. Rapidement, une sale odeur commença à lui titiller les narines. Elle monta de plus en plus, le faisait chercher d’où elle venait. Même Oméga, il restait un ancien traqueur, et son odorat avait toujours été son point fort. Très rapidement, le parfum de décomposition commença par lui mettre des hauts-le-coeur. Il s’excusa auprès du brun, et essaya de s’éloigner de ce qu'il pensait être l’épicentre puant. Peine perdue, c’était comme si chaque chose dans ce périmètre refoulait le cadavre. Haletant, il tomba dans les bras d’une de ses Deltas, qui essayait de voir comment il tenait le choc, mais il sentait que son estomac n’en pouvait plus. Il se libéra de la jeune femme, et couru en tenant sa bouche avec la main jusqu’à qu’il ne puisse faire rien d’autre que de vomir l’intégralité de son dernier repas sur une tombe. Les deux Deltas accoururent pour s’enquérir de lui. La plus âgée lui donna un mouchoir, pendant que l’autre chercha sa bouteille d’eau. Lui n’allait toujours pas bien. D’où cela pouvait-il venir ? Il n’avait pas vraiment le temps de réfléchir, car il sentait la seconde salve qui cherchait à sortir. Il espérait que Johan L. Johansen, habitant de cette dernière demeure, ne lui en voudrait pas trop.
Dim 28 Oct - 14:32
Nicholas Tveit
▹ MULTICOMPTES : Elias & Ivar & Sevastyan & Doffen ▹ PSEUDO : Ludies ▹ EMPREINTES : 2979 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 19/07/2015
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE: Une laisse.
Tout aurait pu s'améliorer lorsque Amanda – sa fratrie- arrivèrent vers lui, comme mûs, attirés par les gamins, Tveit n'était pas certain de ce qu'il devait faire. Ce qu'Elias voulait réellement, mais ce dernier devait quand même toujours avoir un œil sur sa marmaille et, malgré tout avec Amanda, ils seraient en sécurité. Il les avait donc laissé partir avec la mère, qui resta à côté de lui et il vérifia que d'autres bruns surveillaient également tout du coin de l’œil. Il n'était qu'un loup soumis et ne pourrait pas réellement intervenir si la situation le nécessitait ? Personne ne bougea mais il était certains sue les autres bruns étaient aux aguets, ; surveillant de près « l'avenir de la meute ». Et avec la rousse, forcément, il se trouvait également son roux préféré ! Si on pouvait dire ça comme ça, il n'était pas certain d'être réellement content de le voir. Perdu, le petit Tveit, totalement perdu et largué. Il ne savait plus quoi penser de son ex petit ami/petit ami, tout n'était franchement pas clair pour lui. En attendant, il préférait miroiter les fessiers de Sexy N°1 et 2. Un vrai régal pour les yeux, il en aurait bien fait un petit déjeuner. Couple, pas couple ? Couple pas couple ? On pouvait être des amis proches sans pour autant être un couple. Il essaya de chasser de son esprit des imagines inopportunes dans ce genre d'endroit et la voix de Leif qui retentit à côté de lui, le fit revenir sur terre. Assez durement. Adieu, la rêverie ! Il le regarda quelques instants et finalement haussa les épaules, il ne savait pas quoi répondre, oui, il allait probablement bien.
- Et toi, comment tu vas? préféra-t-il finalement répondre.
Il fit semblant de ne pas sentir la main de l'autre, histoire de ne pas provoquer un drama inutile, mais il n’apprécia que moyennement la manœuvre. Il lui avait bien fait comprendre qu'ils n’étaient plus ensemble, pour le moment, qu'il avait besoin de temps. Qu'il lui parle ne le dérangeait pas, mais ce genre de contact avec quelque chose de plus gênant, par ce qu'il ne savait pas trop quelles étaient les intentions de Leif, et il se connaissait également trop bien. Ca serait beaucoup trop simple de retomber dans ces bras dans ce genre de moment et ce n'était pas acceptable, il ne devait pas lui faire ce genre d'espoir, tout comme Leif ne voudrait probablement pas abuser de ce moment. L'odeur de la mort -ou peu importe ce que c'était réellement- ne tarda pas à arriver à ses narines, mais l'ordre de son Alpha était clair, et il lui obéit sagement, haussant un sourcil en voyant Leif changer de couleur. Forcément, il n'allait pas bien, il le regarda quelques instants vomir tripes et boyaux, reportant son attention rapidement sur Sevastyan et Torvald, avant de jeter un coup d'oeil de nouveau au roux . Est-ce qu'il devait aller voir comment ça aller ? Finalement, il bougea un peu pour se diriger vers son ami.
- Tu devrais peut-être rentrer, Leif. Si les chasseurs sont derrière tout ça, tu seras vite repéré... Il vaut mieux faire profil bas. Ta sœur te racontera ce qui s'est passé et je doute que ce soit quelque chose de réellement intéressant ! Mais tu devrais faire attention à toi, cette odeur est probablement trop forte pour ton excellent odorat.
Il lui fit un petit sourire encourageant et lui tapota un peu l'épaule. Au moins si le désir avait été là pendant une fraction de seconde, même que l'autre avait bien vomi, cela avait calmé directement Nicholas. Il lui fit un petit signe et retourna s'installer là où il était un instant auparavant. Il était un peu inquiet de ce qui allait se produire, il aurait peut-être pu dire à Leif de rester avec lui, mais s'il partait et qu'il se passait quelque chose au moins le roux n'aurait rien.
Lun 29 Oct - 11:11
Hannah Mikkelsen
▹ PSEUDO : M. ▹ EMPREINTES : 97 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 16/07/2018 ▹ LOCALISATION : Surement au Palais Royal ou en train de boucler les derniers dossiers du défunt Roi.
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE:
La mort d’un Roi.
Alors on a choisi la pluie, acide à s’en brûler le cœur.
Hannah & Bergen ;
Droite et fière, entourée de toute cette foule, son esprit était accaparé par cette douloureuse question qui la taraudait. Qui ? Inlassablement, c’était le mot qui lui martelait les tempes. Surement pour la seule et bonne raison qu’elle ne voulait pas avouer l’inavouable. Elle savait par déduction et de longues heures d’insomnies que le meurtrier ne pouvait être qu’un proche de Solskinn. C’était une évidence qui lui déchirait le cœur. Et lorsqu’elle était arrivée à cette conclusion, elle avait ravagé une partie de son appartement. Et c’est ainsi, dans les éclats de verre brisé qu’elle s’était assise et que ses larmes avaient perlé sur ses joues d’ivoire. La seconde question lui était alors apparue comme une évidence. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu’un proche de Solskinn aurait décidé de l’assassiner ? C’était réellement une interrogation qui la dépassait encore aujourd’hui.
Tentant de contenir sa rage et cette haine, pure et viscérale qui la dévorait de l’intérieur, elle passa son regard tranchant sur les personnes présentes. Elle remarqua l’arrivée d’Ester, complètement dévastée et eut de la peine pour cette dernière. Il était évident qu’elle était innocente, jamais elle n’aurait pu commettre un tel acte. Il ne restait donc pas grand monde sur la liste, cette garce de Sirkka qu’elle n’écartait pas. Mais il fallait bien avouer que sans leur Roi, cette infamie n’avait plus aucun statut. Elle avait tout perdu alors à quoi cela aurait pu l’amener ? Rien. Et cela l’agaçait au plus haut point. Hannah aurait enfin eu l’occasion d’achever de ses propres mains cette satanée arriviste… Malheureusement, ce doux rêve devrait attendre encore un peu. Ne restait que Vyranui, son fils ainsi qu’Eirik. Ses poings se crispèrent car elle savait très bien que les deux premiers n’avaient aucun intérêt dans la mort de Solskinn, mais elle n'écartait pas encore cette possibilité. Et si – par malheur – il s’agissait du dernier nom auquel elle ait pensé, c’était une véritable tragédie. Quel aurait été son motif ? L’incompréhension gagnait son esprit déjà embrumé par toutes ses interrogations. La peine d’Ester était déjà bien assez grande pour qu’en plus la trahison vienne d’Eirik…. Comment son propre Beta et ami aurait-il pu sacrifier Solskinn de la sorte ? C'était véritablement quelque chose qui la dépassait et elle balaya l'idée en fermant les yeux.
Elle salua Vyranui et Ivar à leur arrivée, d’un signe courtois de la tête. Sentant la haine de Sirkka monter à côté d’elle, l’Alpha Argentée lui souffla d’un ton cinglant. « N’essaye même pas. Ils ont plus de raisons d’être ici que toi. » Elle n’en avait littéralement rien à foutre si sa remarque avait blessé l’égo de sa reine. Bientôt elle ne serait plus rien, de manière plus officielle dirons-nous. Son regard se dispersa alors sur le reste de la foule et elle constata que Tveit était également arrivé et qu’il conversait avec Elias. Oh d’ici, même sans entendre leur conversation, elle se doutait quels en étaient les tenants et aboutissants. Ils devaient véritablement se réjouir de la nouvelle… Qu’importe. Mais ses réflexions furent rapidement coupées par une odeur nauséabonde de cadavres qui envahissait l’endroit. Elle fronça le nez avant de reporter immédiatement son regard vers Ester. Ce ne devait être que très difficilement supportable pour cette dernière. Du coin de l’œil elle observa d’ailleurs l’irrespectueux Leif aller vomir tripes et boyaux. Aussitôt elle se rapprocha des traqueurs argentés présents non loin de là. « Répartissez-vous et soyez aussi discrets que possible. Mais trouvez-moi d’où émane cette odeur. » Elle releva l’échine, l’air inquiète et envoya une vague d’aura à tous les siens, représentant une image mentale des chasseurs, leur intimant de bien rester sur leurs gardes et de protéger les plus faibles. D’une démarche assurée, ses talons tintant sur le sol dur du cimetière, elle se rapprocha d’Ester. « J’ai envoyé nos traqueurs. Tu tiens le coup ? »
b l a c k f i s h
Mer 21 Nov - 22:43
Doffen Fredrikksen
▹ MULTICOMPTES : Nicholas & Ivar & Sevastyan & Elias ▹ PSEUDO : Ludies ▹ EMPREINTES : 49 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 18/11/2018
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE:
Les enterrements un ennui mortel sans mauvais jeu de mots… mais ils avaient quand même décidé d’y aller avec ce qui lui restait de famille au cas où il se passe quelque chose d’intéressant, quelque chose qui pourrait les aiguiller sur les pistes de Loups par exemple. Bien sûr, ils ne pouvaient pas prendre leurs armes habituelles, ils n’étaient là qu’en observation et ce n’était pas le moment de se faire repérer de nouveau. Il s’était installé au milieu de la foule déambulant un peu au hasard, essayant de laisser trainer ses oreilles un peu partout. Il ne se passait rien d’intéressant, jusqu’au moment où certains individus, se mirent soudain à retrousser un peu le nez comme on le fait quand quelqu’un sort un vieux pet foireux. C’était étrange, mais pas forcément inhabituel, surtout que très rapidement la plupart d’entre eux reprirent un visage un peu plus impassible. Il continua son tour, essayant de trouver des tronches qu’il connaissait, il y avait Tor et Sevastyan un peu plus loin mais il n’avait pas envie d’aller les déranger, alors il reprit s déambulation jusqu’à tomber sur un rouquin qui semblait malade. Il haussa un sourcil et observa la scène du coin de l’œil, à vrai dire c’était la chose la plus « excitante » qui se passait dans le coin, c’était pour dire l’ennui mortel qu’il était en train de vivre ! Il cherchait ce qu’il allait bien pouvoir dire au rouquin, s’il lui prenait l’envie de dire quelque chose : est-ce qu’il avait mangé quelque chose d’avarié, ou alors est-ce qu’il s’était juste regardé dans un miroir avant de venir et c’est qui l’avait rendu malade ? Gentil, Doffen, gentil. Il devait se montrer agréable.
Sam 24 Nov - 22:52
Amelia Andersen
▹ MULTICOMPTES : Gabriel Chevalier / Leif Helström ▹ PSEUDO : L.R. ▹ EMPREINTES : 510 ▹ ARRIVÉE EN VILLE : 22/03/2016 ▹ AGE DU PERSO : 40 ▹ LOCALISATION : Entre de lourds rideaux rouges de velours. ▹ HUMEUR : Toujours souriante, extravagante, et bondissante.
CROCS PRÉFÉRÉS ✤ MES COMPETENCES: ✤ MON INVENTAIRE: Une trousse à maquillage, des habits de rechange, un sac à main à la pointe de la mode, une paire de ballerines pour changer des talons, un derringer chargé avec deux balles, une dague bien affutée, un flingue avec un silencieux, des jumelles, une tablette de chocolat, un peigne, des perruques en tous genres, ma folie et les poussières de mon optimisme.
À vrai dire, je m’emmerde. Déjà ils font tous des têtes d’enterrement - sans blague - mais je pense surtout parce qu’ils s’emmerdent aussi. Un tour de regard et je un personnage connu : l’Armoire Ikéa, un compagnon chasseur. Je pourrais aller rire un peu et tester mon costume de journaliste auprès d’Helmer - j’vous jure, qui porte ce prénom aujourd’hui ? Faudrait l’inventer. Ça va pas à sa tronche en plus. Y’a quelque chose qui cloche avec son nom - et de son ami. Enfin le type avec qui il discute, quoi. Mais comme je le connais un peu, il m’a toujours paru plus perspicace qu’il ne veut le montrer réellement. Ce serait dommage de me griller tout de suite, et qu’en plus, il serait capable de le crier sur les toits. C’est le genre de type qui marche dans la vie avec des bottes de plomb, vous voyez ? Instopable, efficace, mais sacrément bruyant. Et lourd, également. Bref, rien à signaler. La seule chose intéressante est ce type qui est parti aller vomir sur une tombe. Ça aurait été plus drôle s’il l’avait fait sur le cercueil du Maire. Au moins au aurait rigolé un peu. Je remarque quand même une légère agitation chez certaines personnes. Aurais-je raté une info ? Genre le corbillard a eu un accident ? Il y a un buffet gratuit ? Ou autre chose ? Assistant au spectacle, le petit @Doffen Fredrikksen. Il ne m’aime pas, mais ça, c’est normal. Il aimerait voir quelqu’un de sa famille à ma place. Je ne suis qu’une vile parvenue à ses yeux, et ça peut se comprendre qu’il aie mal digéré qu’une femme n’ayant que si peu vécu à Bergen aie pris le commandement des chasseurs de Norvège. Mais à cause de cela, je suis obligée de le surveiller du coin de l’oeil. Il ne faudrait pas qu’il aie de mauvaises idées... Néanmoins, je pense qu’il pourra faire un bon pigeon pour voir si mon costume marche. Je m’approche donc de lui.
- Bonjour... J’espère ne pas vous déranger en ce jour de Deuil, je commence d’une voix douce et posée, appropriée à l’ambiance d’un enterrement. Je me présente, je suis Silje Larsen, journaliste pigiste pour le Bergensavisen.
- Je souhaite écrire une tribune posthume au sujet de Monsieur Forlsøve, qui a été un excellent maire pour notre ville, et j’aimerais des témoignages des habitants sur son travail pour Bergen ou... votre attachement à son travail ou des simples impressions... Il n’y a pas de mauvaises réponses. Souhaiteriez-vous participer ?
Je remonte mes fausses lunettes avec l’index en lui présentant en doux sourire. Voyons voir sa réaction. Je m’attend parfaitement à ce qu’il me rembarre. Ce n’est pas le genre de personne à être avenante.